Anxiété de performance : 8 conseils pour y échapper

Une souris attablée devant un cahier de devoirs et envahie par une anxiété de performance.

L’anxiété de performance est une problématique courante de nos jours. Était-ce le cas avant les années 80? J’en doute… En 1983 fut publié un livre de management traduit en plusieurs langues : Le Prix de l’excellence écrit par Thomas Peters et Robert Waterman. Cet ouvrage présentait les huit attributs des meilleures entreprises, complété par une analyse sur les fondements de la réussite et sur plusieurs idées qu’on peut qualifier de gros bon sens. Ce livre devint vite un modèle au sein des entreprises et plusieurs gestionnaires et chef d’entreprises s’en inspirèrent.

L’évaluation de l’excellence

Les leviers à partir desquels ont a évalué la performance de ces entreprises étaient les suivants :

  1. Elles ont le parti pris de l’action
  2. restent à l’écoute du client
  3. favorisent l’autonomie et l’esprit novateur
  4. fondent la productivité sur la motivation du personnel
  5. se mobilisent autour d’une valeur clé
  6. s’en tiennent à ce qu’elles savent faire
  7. préservent une structure simple et légère
  8. allient souplesse et rigueur

L’anxiété de performance est née après 1983

Combien d’entreprises se qualifient aujourd’hui à ces attributs? Cela m’amène à la question : que s’est-il donc passé après 1983? Bien sûr, les développements technologiques et la mondialisation sont pour beaucoup dans la transformation du monde du travail et la complexité des organisations actuelles. Or, comme les êtres humains sont le fondement des organisations, je ne peux m’empêcher d’y voir autre chose de plus important encore. Qu’est-il arrivé « à nous »? N’avons-nous pas perdu en chemin, ce contact privilégié avec nous-mêmes? C’est-à-dire, avec tout ce qui fait que nous sommes d’abord des êtres de corps et d’esprit, dotés de certaines valeurs distinctes, mais structurés à partir des mêmes besoins fondamentaux?

Ma pratique clinique s’est beaucoup transformée dans les quinze dernières années. Comme hier, il y aura encore demain, des gens à la recherche d’un avenir professionnel convenable. Le changement de fond se situe au niveau de la façon dont les gens « vivent » leur expérience professionnelle ou s’y prépare.

Par exemple, les jeunes n’ont pas commencé leur vie professionnelle et pourtant, c’est comme s’ils y étaient déjà. Ils carburent en mode performance. Une performance qui se transforme en anxiété de performance. Une façon d’agir anxiogène, conditionnée ou préfabriquée selon leur environnement. S’ils se sentent en mode performance, ils ne sont pas du tout en mode « excellence ». La qualité de leur vie fait défaut.

Les préoccupations des jeunes

Les valeurs qui importent à leurs yeux sont une quête, non une réalité.  Une énergie incroyable est dépensée à des préoccupations extérieures à eux-mêmes :

  • Être à la hauteur des attentes ou exigences des parents et du milieu académique
  • Construire et préserver une image de soi auprès de leur groupe de référence
  • Chercher leur valeur dans le regard d’autrui
  • Espérer qu’on les aime à tout prix
  • Être plutôt attentif à ce qu’on pense d’eux qu’à ce qui leur importe vraiment

Ils souhaitent performer, car ils croient que c’est ce qu’on attend d’eux. Tandis que l’image de soi doit être sauvegardée à tout prix, souvent au prix de leur joie de vivre, les jeunes empruntent l’âge adulte dès 16-17 ans, gouvernés par une anxiété de performance qui a nulle raison d’être. Pour les adultes, qu’y a-t-il de si différent? L’anxiété de performance est aussi présente. Chez eux aussi, l’énergie est dirigée vers l’extérieur d’eux-mêmes, sur la production de pensées anxiogènes associées à leur environnement, leur travail, leurs multiples rôles. On croirait que l’anxiété devient peu à peu un profil de personnalité.

Revenir à soi, en contact avec sa réalité intérieure

Dans ma pratique, ce que j’ai fait de vraiment différent dans mes dernières années de pratique, c’est de ramener mes clients « dans leur corps ». Près de leur respiration. En contact avec leurs maux de ventre, de tête. En contact avec leurs peurs, de sorte à les inviter à questionner en quoi le contenu de leurs peurs est vrai et bienveillant. La performance (plutôt considérée comme un résultat) a damné le pion à l’excellence (laquelle réfère à une qualité). Les huit attributs associés au Prix de l’excellence pourraient facilement être réactualisées. Ils pourraient même devenir des guides de référence pour nous éclairer tous. Ceci, pour mieux vivre dans un monde complexe. Et ce, grâce à une attitude orientée vers l’excellence (qualité-valeurs-besoins) plutôt qu’en mode performance.

Les 8 attributs de l’excellence pour nous tous, pour sortir de l’anxiété de performance

Ainsi, à la manière de ceux définis par Peters et Waterman, les personnes en mode excellence se distingueraient par les huit attributs suivants :

  1. Ont le parti pris de l’action : afin de supplanter les peurs irréalistes cultivées par un mental hyperactif
  2. sont à l’écoute d’eux-mêmes :  le meilleur client qu’on a et aura toute sa vie étant soi-même
  3. favorisent leur propre autonomie et leur esprit novateur :  obéir à ses propres besoins sans craindre de sortir des sentiers battus
  4. fondent leur productivité sur leurs propres sources de motivationet non à partir de celles d’autrui
  5. se mobilisent autour d’une valeur clé :  une valeur bienveillante qui puisse les guider, faire du sens à leurs yeux
  6. s’en tiennent à ce qu’elles savent faire de mieux :  pour éviter de s’éparpiller dans un « multitasking » abrutissant et surtout, pour nommer des réussites, des accomplissements réels
  7. préservent une vie simple et légère :  afin de simplifier au lieu de multiplier
  8. allient souplesse et rigueur :  parce que la première nous garde ouvert au changement et la seconde génère le sentiment de satisfaction au plan personnel et professionnel

Ce mode de vie orienté vers l’excellence aurait certes un prix. Sans doute celui de déplaire à quelques-uns, parce qu’on répond moins à leurs impératifs ou attentes. Mais le prix le plus intéressant, c’est la découverte d’une évidence : nous n’avons qu’une seule vie à vivre. La durée de celle-ci étant très limitée, il devient essentiel alors de nous relier à une vie plus riche; c’est-à-dire à une vie qui fait du sens. Une vie alignée sur nos valeurs et besoins permet un accès privilégié au meilleur de nous-mêmes. Étrangement, en plus de nous rendre heureux, cela plaira à plusieurs…

Affirmation de soi : faites ce test révélateur!

affirmation de soi

Nous passons une grande partie de notre vie à répondre aux attentes des autres. Par peur de décevoir, par habitude ou parce que nous avons appris que la façon d’être apprécié passe par le fait de dire « oui ». Mais au fond, combien de fois nous choisissons-nous vraiment ? Sommes-nous fidèles à nous-mêmes ou laissons-nous nos décisions être dictées par des influences extérieures ?

Si vous vous demandez où vous en êtes sur le chemin de l’affirmation de soi, faites ce test rapide et découvrez si vous vous choisissez réellement dans votre vie.

Faites le test : répondez par oui ou non

  1. Vous arrive-t-il de dire « oui » à quelque chose alors que vous aimeriez dire « non » ?
  2. Avant de prendre une décision, pensez-vous souvent à ce que les autres vont en penser ?
  3. Vous sentez-vous parfois coupable lorsque vous prenez du temps pour vous ?
  4. Avez-vous déjà renoncé à un rêve ou un projet parce que votre entourage ne l’approuvait pas ?
  5. Lorsque vous êtes face à un choix important, écoutez-vous en priorité votre intuition ?
  6. Vous arrive-t-il d’accepter une situation inconfortable plutôt que d’exprimer vos besoins ?
  7. Pensez-vous mériter pleinement d’être heureux(se), même si cela dérange certains ?
  8. Lorsque vous prenez une décision, est-ce en fonction de ce qui vous fait vibrer ou de ce qui est socialement acceptable ?
  9. Vous sentez-vous libre d’exprimer votre véritable personnalité en toutes circonstances ?
  10. Est-ce que vous vous accordez la même bienveillance et l’écoute que vous offrez aux autres?

Résultats et interprétation

👉 Si vous avez une majorité de OUI : Bravo ! Vous avez appris à vous choisir, à poser vos limites et à écouter votre voix intérieure. Vous vous accordez la place que vous méritez et cela vous permet d’avoir une vie alignée avec vos véritables aspirations. Continuez à cultiver cette posture d’affirmation de soi et à honorer vos choix !

👉 Si vos réponses sont mitigées : Vous êtes sur le chemin, mais il arrive encore que vous vous laissiez influencer par les attentes extérieures. Peut-être ressentez-vous parfois de la culpabilité ou de l’hésitation à affirmer vos besoins. Rassurez-vous, c’est un apprentissage ! La clé est d’oser un peu plus chaque jour à faire de vous votre propre priorité.

👉 Si vous avez une majorité de NON : Il est peut-être temps de vous poser la question : pourquoi ai-je tant de mal à me choisir ? Est-ce la peur du rejet, du conflit ou un conditionnement profond ? Se choisir ne signifie pas être égoïste, mais simplement reconnaître sa propre valeur. Prenez le temps d’explorer ce qui vous empêche de cheminer vers l’affirmation de soi et commencez par de petits actes de souveraineté personnelle.

Affirmation de soi : c’est se choisir avec bienveillance

  • Apprenez à dire non : Refuser ce qui ne vous convient pas est une preuve de respect envers vous-même.
  • Écoutez votre ressenti : Si une situation vous met mal à l’aise, c’est un signal à prendre en compte.
  • Déculpabilisez : Vous avez le droit de penser à vous sans être égoïste. Déculpabiliser, c’est une aussi une façon de cheminer vers l’affirmation de soi.
  • Posez-vous cette question avant chaque décision : Est-ce que je fais ce choix pour moi ou pour répondre à une attente extérieure ?
  • Entourez-vous de personnes qui vous encouragent : Votre entourage influence votre capacité à vous choisir.

Se choisir, c’est un cheminement. Chaque petit pas compte. Alors, dès aujourd’hui, quelle est la première décision que vous allez prendre pour vous-même ? Parcourir l’histoire de Stéphanie, du roman Heureusement, j’ai craqué, est une façon de découvrir sa façon à elle d’arriver à se choisir, en toute bienveillance.

Heureusement, j'ai craqué

Ressources

Un voyage intérieur à la rencontre de l’intime en soi

Intérieur d'une fleur pour symboliser le voyage intérieur grâce au livre La joie malgré tout

Une lecture intime qui invite à l’introspection

La joie malgré tout s’impose rapidement comme un livre intimiste. Dès les premières pages, l’auteure nous invite à un voyage intérieur. Elle ne se contente pas de nous parler de joie, elle nous pousse à la chercher en nous-mêmes. Chaque mot, chaque phrase nous amène un peu plus près de notre propre vérité. Nous sommes pris dans une sorte de dialogue silencieux, un miroir tendu devant notre propre vie. Des citations d’auteurs ouvrent chaque chapitre, enrichissant le parcours de réflexions personnelles propices à résonner avec notre propre réalité. En fait, l’auteure vise ouvertement à nous faire plonger dans notre univers de sens et de souvenirs précieux afin de nous rappeler combien riche est notre vie intérieure.

L’introspection, clé de la transformation

L’introspection dans La joie malgré tout, n’est pas un exercice mélancolique. C’est un chemin lumineux qui mène à la réconciliation avec soi-même. L’auteure explore des thèmes profonds comme l’intégrité et l’intention. Ces concepts nous poussent à questionner nos choix et nos actions. Comment préserver notre intégrité dans un monde qui nous pousse souvent à faire des compromis ? Cette question fait écho à des réflexions personnelles que chacun peut explorer à sa manière. Chaque chapitre devient une invitation à se rencontrer, à mieux comprendre qui nous sommes vraiment et à ajuster notre trajectoire si nécessaire.

La joie comme catalyseur du voyage intérieur

Ce voyage au cœur de soi n’est pas sans récompense. La joie devient le catalyseur de la transformation. C’est en la nourrissant que nous prenons conscience de notre capacité à évoluer. Le livre nous montre que la joie n’est pas un état passif, mais un moteur. Elle nous pousse à changer, à nous ouvrir à de nouvelles perspectives et à oser vivre autrement. Chaque chapitre est comme un petit pas vers cette liberté intérieure qui naît lorsque nous acceptons de nous connaître et de nous accepter tels que nous sommes.

La pratique de la joie au quotidien

Les conseils pratiques distillés tout au long de l’ouvrage sont des invitations à intégrer la joie dans notre quotidien. Ce n’est pas un état fugace, mais une pratique. En éveillant et cultivant cette joie, nous devenons plus ouverts, plus sereins. Il ne s’agit pas de tout transformer d’un coup, mais de permettre à la joie de retrouver sa place dans nos vies. C’est un travail de constance, aux récompenses immenses.

L’écriture à la fois poétique et parsemée de brins d’humour allège la lecture et la rend accessible. Le livre La joie malgré tout, est le genre de lecture que l’on déguste, un chapitre à la fois, pour mieux goûter son effet calmant au coeur du voyage intérieur.

Un livre qui réconcilie et transforme

À la fin de ce voyage intérieur, une chose est claire : La joie malgré tout a cette capacité rare de nous réconcilier avec nous-mêmes. Il nous aide à voir la beauté qui se cache dans les moments simples et à accepter la transformation comme un processus naturel. À travers cette lecture, nous comprenons que la joie n’est pas simplement une émotion, mais un choix. Un choix de vivre pleinement, d’explorer notre potentiel et de trouver la paix, malgré tout.

La joie malgré tout - Le livre

Découvrez le récit Heureusement, j’ai craqué. L’histoire de Stéphanie raconte son effondrement personnel et la façon dont elle a pu rebondir et donner sens à sa vie.

Colère et guérison : et si votre colère était utile ?

image d'un papillon colère et guérison

Colère et guérison ne s’opposent pas. La colère est une émotion souvent mal comprise. Elle est jugée excessive, incontrôlable, voire destructrice. Pourtant, la colère n’est pas une ennemie : elle est un signal. Elle nous parle de nos blessures, de nos limites franchies, de nos besoins ignorés. Plutôt que de la réprimer ou de la laisser exploser, et si nous apprenions à l’écouter et à la transformer en une force de guérison ?

Comprendre l’origine de sa colère

La colère ne surgit jamais sans raison. Elle est souvent le reflet d’une frustration accumulée, d’une injustice ressentie ou d’une blessure non guérie. Prendre le temps d’identifier ce qui déclenche notre colère, c’est déjà faire un pas vers la compréhension de soi. Est-ce une situation répétitive ? Un besoin non satisfait ? Un passé qui ressurgit ?

Accepter sa colère sans culpabilité

Être en colère ne fait pas de nous une mauvaise personne. Trop souvent, on nous apprend à la taire, à la camoufler sous des sourires forcés. Pourtant, nier sa colère, c’est nier une partie de soi. L’accueillir sans culpabilité permet de mieux la gérer et de ne pas la laisser se transformer en ressentiment ou en explosion incontrôlée.

Transformer la colère en moteur de changement

Une fois identifiée et acceptée, la colère peut devenir une force constructive. Plutôt que de la subir, pourquoi ne pas l’utiliser comme une énergie de transformation ? Elle peut nous pousser à poser des limites claires, à revendiquer ce qui est juste pour nous, à sortir de schémas toxiques. La colère bien canalisée devient un levier d’affirmation et de reconstruction.

Libérer la colère de manière saine

Garder la colère en soi peut être destructeur, tout comme l’exprimer de façon agressive. Trouver des moyens sains de l’évacuer est essentiel : écrire, bouger, crier dans un espace sécurisé, pratiquer une activité physique intense… L’important est de laisser cette énergie s’exprimer sans qu’elle ne devienne dommageable pour soi ou pour les autres.

Colère et guérison : apprendre à écouter

Au-delà de son expression, la colère nous offre un précieux enseignement : elle met en lumière nos besoins profonds. Peut-être révèle-t-elle un manque de respect dans une relation, un désir de changement, une blessure à guérir. En l’écoutant vraiment, on peut transformer cette émotion en un puissant outil d’évolution personnelle.

La colère n’est pas un fardeau à porter, mais un message à décrypter. Accueillie avec bienveillance et utilisée à bon escient, elle devient une alliée précieuse sur le chemin de la guérison et de l’affirmation de soi. En fait, chaque fois où je ressens une montée de frustration, il devient pertinent de me poser la question :  qu’est-ce que la présence de cette émotion veut bien me dire ?

Heureusement, j’ai craqué

Dans son roman Heureusement, j’ai craqué Marie-Sylvie Dionne raconte l’histoire de Stéphanie. Le parcours d’une colère dont elle a été captive trop longtemps.

Heureusement, j'ai craqué

Centre de gestion de la colère de Montréal

Regroupement des psychologues de Montréal

Améliorer sa concentration : stratégies faciles à adopter

Couverture du livre Améliorer sa concentration

Comment améliorer sa concentration et retrouver son énergie

Que ce soit aux niveaux personnel, professionnel ou académique, il est facile de manquer de concentration. Le niveau d’exigences imposées par la société s’élève constamment. Sans parler des contraintes que l’on s’impose soi-même. Ainsi, frustration, inquiétude ou désarroi peuvent nous envahir quand notre attention est dispersée et nous fait subir les effets négatifs. La bonne nouvelle, c’est que l’on peut agir, reprendre notre pouvoir et reconnecter avec notre joie de vivre. Améliorer sa concentration n’est plus un luxe, c’est devenu une nécessité.

Un monde qui sollicite notre attention

La concentration est, entre autres, la capacité de résister aux distractions. Or, les réseaux sociaux ont non seulement compris comment capter notre attention, mais leur modèle économique est basé sur le fait de nous garder captifs le plus longtemps possible. Ils font tout pour que nous restions rivés sur leurs écrans. C’est tout simplement payant. Comment éviter de faire autre chose que ce qui compte réellement pour nous? Si les réseaux sociaux appliquent des stratégies efficaces dans leur intérêt, pourquoi ne pas le faire pour nous-mêmes? C’est l’objectif du livre « Relancer sa concentration »; par l’auteure Danielle Larocque.

La concentration c’est comme un marathon

Dans un marathon, il faut de l’énergie jusqu’au fil d’arrivée. Il importe alors de diminuer la frustration d’avoir vainement perdu des heures sur le virtuel. Éduquer son cerveau à reconnaître rapidement qu’il est ailleurs, permet de gagner du temps afin d’investir là où ça compte. Et cela augmente notre énergie.

Pour augmenter la durée de notre concentration, il est utile de diminuer son niveau d’inquiétude au profit de la réalisation de la tâche requise. Quand notre attention est dirigée sur l’anxiété ressentie, elle n’est pas en train de traiter la solution. C’est un processus qui dépense de l’énergie. S’organiser pour réussir s’impose. Cela augmente notre niveau de motivation et d’énergie pour persévérer jusqu’au fil d’arrivée.

L’auteure a donc choisi des stratégies parmi les plus faciles à implanter. Elles concernent la façon d’organiser son environnement ou la tâche pour économiser son énergie. D’autres visent à augmenter sa motivation pour maintenir son énergie. Enfin, certaines s’orientent sur la façon de s’occuper de son corps pour fournir l’énergie requise.

Retrouver sa concentration dans le feu de l’action

Il nous arrive tous à un moment ou un autre, d’être dans l’embarras faute de concentration. On doit alors demander à son interlocuteur de répéter. On a manqué des informations permettant de comprendre la tâche à faire. C’est comme si on montait un modèle miniature sans les instructions. On risque alors de recommencer plusieurs fois ou de terminer avec des morceaux en trop…

Être dans le moment présent avec une clarté d’esprit s’avère judicieux. Éveiller le système nerveux par le corps vient ici à la rescousse. Comme la posture agit à la fois au niveau des tonus physique et mental, des mouvements nommés « mouvements neuromoteurs » sont proposés.  Ils visent à accentuer notre disponibilité mentale. Donc, à mieux percevoir ce qui ce passe ici et maintenant.  Que l’on soit assis ou debout, plusieurs de ces micromouvements sont discrets et ne nécessitent pas d’espace. En une fraction de seconde, le tonus physique interpelle notre système nerveux. La qualité de notre présence aux autres, à soi-même ou à notre tâche se modifie.

Améliorer sa concentration

Le livre : Relancer sa concentration. Des outils au quotidien pour ce qui compte vraiment présente huit histoires de personnes aux prises avec des difficultés de concentration. Une boîte à outils relie chaque difficulté.  C’est un guide inspirant et pratique.  C’est un livre où trouver ses propres perles, augmenter son pouvoir sur la vie et faire une différence dans son quotidien.

Augmenter sa joie de vivre, sa confiance en soi et son estime sont des cadeaux qu’apporte une meilleure concentration.

C’est par ici, si vous souhaitez vous procurer l’ouvrage. Notez que le coût du livre inclus les frais de livraison.

Relancer sa concentration Des outils au quotidien

La joie malgré tout : de l’espoir dans un monde complexe

Le titre du livre la joie malgré tout. Un cercle jaune entouré de fleurs.

La joie face à un monde confus

La question fondamentale posée dans le livre La joie malgré tout résonne encore aujourd’hui : « A-t-on le droit de choisir la joie quand le monde va si mal ? » Un monde qui semble souvent en guerre contre le bonheur. Pourtant, l’auteure nous invite à faire un choix radical, à poser un acte de résistance, celui de nourrir la joie. Sans être déconnectée des réalités du monde, elle nous propose une réponse consciente à un univers en perpétuelle mutation.

Un appel à l’action et à la résistance intérieure

Ce livre ne nous demande pas d’ignorer la souffrance, mais de refuser de nous y plier. La joie, dans cette optique, devient une forme de résistance. Elle est une réponse individuelle face à un contexte global qui nous échappe. En cultivant cette joie, l’auteure nous incite à prendre une posture d’espoir. Il ne s’agit pas de fuir la réalité, mais de choisir une attitude différente face à elle. Le message est clair : même dans l’adversité, il est possible de trouver une lumière, aussi petite soit-elle.

Un précepte stoïcien émis par Épictète souligne : « Ce qui compte, ce n’est pas ce qui nous arrive, mais comment nous réagissons à ce qui nous arrive ». Ce précepte rejoint parfaitement l’idée que la joie n’est pas liée à ce qui se passe autour de nous, mais à la manière dont nous choisissons d’y réagir. En cultivant la joie malgré les événements du monde, nous pouvons adopter une perspective stoïque : accepter ce qui échappe à notre contrôle et nous concentrer sur ce que nous pouvons changer, notamment notre état intérieur.

Le pouvoir de la joie comme choix personnel

La joie peut sembler un luxe dans un monde saturé de nouvelles inquiétantes. Pourtant, La joie malgré tout nous montre que ce luxe est à portée de main. Ce n’est pas un bonheur fuyant, mais une joie qui se construit au quotidien. Elle se nourrit de petites actions, de gratitude, de lâcher prise et de la capacité à voir au-delà du bruit et de la confusion extérieure. L’ouvrage nous guide pas à pas vers ce chemin, parfois semé d’embûches, mais toujours enrichissant.

De son côté, le philosophie Sénèque propose : « Nous ne devons pas nous laisser affecter par des choses qui ne dépendent pas de nous ». Le stoïcisme enseigne l’importance de ne pas être affecté par les circonstances extérieures. Cette idée fait écho à l’approche du livre qui invite à incliner le regard sur chaque bienfait du quotidien, sur tout ce qui nous est donné gratuitement, sur tout ce qui enclenche un mouvement intérieur orienté sur un bien-être profond. Cela ne signifie pas de devenir insensible, mais plutôt de choisir l’allègement face à tout ce qui échappe à notre volonté.

La joie : un geste quotidien

Apprendre à nourrir la joie devient alors une pratique. Chaque chapitre propose des clés, des accès pour y parvenir. Ces moments de lecture nous rappellent que l’action, même minime, peut faire la différence. Comme un souffle d’air frais, la joie peut régénérer et renouveler notre perception du monde, même si le reste semble chaotique. Elle devient ainsi une sorte de rébellion douce, mais puissante, face à un environnement incertain. Émile Proulx-Cloutier nous parle à sa façon de la joie comme acte de résistance douce.

L’empereur philosophe Marc Aurèle nous rappelle : « Vivre conformément à la nature, c’est vivre en accord avec la raison ». Le livre La joie malgré tout propose une forme de joie qui est en harmonie avec la réalité du monde, loin des illusions. C’est une joie qui accepte la douleur, la souffrance et les épreuves de l’existence, tout en choisissant de voir la beauté et la lumière dans ces moments. Cette perspective nous rapproche de l’idée stoïcienne de vivre selon la nature et la raison.

Se reconnecter à soi

Le livre nous invite à regarder en nous-mêmes, à nous reconnecter à ce qui nourrit notre être. Ce n’est pas une invitation à l’ignorance, mais à choisir ce qui mérite notre attention. Cultiver la joie devient alors un acte de discernement, une manière de se recentrer et de trouver une paix intérieure. Ainsi, choisir la joie dans un monde troublé demande du courage, celui de se tenir debout malgré l’adversité. La force intérieure est importante pour maintenir un regard positif, pour se relever après les épreuves, et pour trouver la paix malgré les tempêtes extérieures. Cela correspond pleinement au message de La joie malgré tout.

Oui, la joie peut être un choix, un acte de résistance face aux défis du monde. En intégrant quelques principes, on peut mieux comprendre comment nourrir cette joie authentique et profonde, même dans les moments les plus sombres. « Le courage est la première des qualités humaines, car c’est celle qui garantit les autres. » – Sénèque

La joie malgré tout - Le livre

Découvrez aussi le blogue sur le roman  » Heureusement, j’ai craqué ». Un récit initiatique où chaque défi est une invitation à lâcher prise.

Effondrement personnel : et si c’était un nouveau départ?

Porte qui symbolise les possibilités même lorsqu'on vit un effondrement personnel

Il y a des moments dans la vie où tout semble s’écrouler. Une rupture, un échec professionnel, une perte soudaine. Ces événements peuvent nous laisser sans repères, avec l’impression de marcher sur les décombres d’une vie qui ne nous appartient plus. Pourtant, et si cet effondrement était en réalité une chance déguisée ? Une invitation à renaître, à reconstruire sur des bases plus authentiques ?

L’effondrement personnel : un passage obligé

Lorsque tout s’effondre, la douleur est bien réelle. On se sent submergé, perdu, incapable de voir un avenir possible. Mais si l’on observe bien, on réalise que cet état de crise met en lumière ce qui, en nous, demandait déjà à changer. Trop souvent, on s’accroche à des situations qui ne nous conviennent plus, par peur du changement, par habitude ou par attachement à des illusions. L’effondrement personnel vient alors comme un électrochoc, un signal clair nous indiquant un besoin d’évolution. Sophie et Olivier, les protagonistes du roman Désorientés et heureux l’ont bien compris. Chaque transition, aussi difficile qu’elle semble apparaître, est un appel vers plus d’ouverture sur notre potentiel.

Laisser place au vide pour mieux reconstruire

Dans cette phase de chaos, il est essentiel de ne pas précipiter les choses. Vouloir combler le vide à tout prix ne fait que repousser l’inévitable et accroître l’accablement. Accepter de traverser le néant, de ressentir pleinement la perte, c’est permettre une vraie transition. C’est aussi l’occasion de faire le tri : qu’est-ce qui mérite d’être reconstruit ? Qu’est-ce qui doit être laissé derrière ? Tenter d’éviter le vide est contre productif. C’est comme si on refusait une invitation à grandir, évoluer, s’accomplir.

Trouver du sens dans l’épreuve

Chaque effondrement personnel porte en lui une opportunité de réécriture. Au lieu de voir uniquement la douleur, il est possible d’y trouver un enseignement. Peut-être que cette perte invite à revoir nos priorités, à explorer de nouvelles voies, à mieux nous écouter. Se poser les bonnes questions est fondamental : qu’est-ce que je veux vraiment ? Qu’est-ce qui me rend profondément vivant(e) ?

La renaissance : un processus graduel

Renaître après un effondrement personnel ne se fait pas du jour au lendemain. C’est un chemin semé d’incertitudes, mais aussi d’espoir et de découvertes. Chaque petit pas compte : apprendre à s’écouter, cultiver la résilience, s’entourer de bienveillance. L’important n’est pas de retrouver l’ancien équilibre, mais d’en créer un nouveau, plus aligné avec qui nous sommes réellement.

Se permettre d’être pleinement soi

La plus belle leçon d’un effondrement personnel est sans doute celle-ci : il nous pousse à nous choisir enfin. À ne plus vivre pour plaire ou correspondre à des attentes extérieures, mais à honorer notre vérité intérieure. C’est ainsi que l’on passe du chaos à la renaissance, en osant être pleinement soi, sans compromis.

Si vous traversez actuellement une période d’effondrement personnel, sachez que vous n’êtes pas seul(e). Ce peut être, aujourd’hui, le premier pas vers une version plus libre et plus authentique de vous-même. Osez faire confiance à ce processus, même s’il semble douloureux. Parfois, il faut tout déconstruire pour enfin bâtir l’essentiel.

Heureusement, j'ai craqué

Découvrez le blogue La joie malgré tout : de l’espoir dans un monde complexe.

Ressources

Désorientés et heureux : une quête de sens

Titre du livre Désorientés et heureux dépeinte par un arbre dont l'image réfléchit sur un lac

Un roman qui transforme votre regard

Un roman arrive parfois à nous toucher si profondément qu’il change notre façon de percevoir la vie. Désorientés et heureux, écrit par Marie-Sylvie Dionne, est une véritable quête de sens et l’un de ces récits aussi captivant qu’inspirant.

Une quête de sens à travers les générations

À travers une rencontre inattendue entre deux êtres, ce roman contemporain québécois explore avec finesse et sensibilité les transitions de vie. Mais au-delà du contexte, on voit se déployer au fil des pages une puissante réflexion sur notre quête de sens. Chaque personnage est à une étape de sa vie où il se sent piégé, retenu, coincé. En fait, comme nous le sommes tous, lorsqu’il devient impossible d’apercevoir l’espoir d’un changement. Ou une lueur pour nous donner confiance en l’avenir.

Témoignages inspirants des lecteurs

Pour plusieurs lecteurs, cette histoire inspire des pistes pour naviguer les transitions de vie. En suivant les personnages attachants que sont Sophie et Olivier, nous sommes invités à revisiter nos propres choix, à réévaluer ce qui compte vraiment pour nous.

Profondeur et humanité au cœur du récit

La richesse des dialogues, la profondeur psychologique des protagonistes et les échanges intergénérationnels rendent ce roman profondément humain et réconfortant. Ce récit est une véritable quête de sens. Il démontre comment l’épanouissement personnel peut naître de nos désorientations les plus profondes.

Trouver de la beauté dans l’incertitude

Si vous cherchez une histoire qui vous aidera à voir la beauté cachée dans les défis du quotidien, Désorientés et heureux pourrait bien être ce livre qui marquera votre parcours. Un roman où chacun peut puiser inspiration et espoir, même en période de grande incertitude.

Et vous, quelle est votre quête de sens?

Quelle rencontre a changé votre regard sur la vie ?

Découvrez le roman Désorientés et heureux pour vous accorder une pause lecture qui fait du bien.

Le roman : Désorientés et heureux

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Contes et légendes le long du Saint-Laurent

Page titre du livre Contes et légendes le long des rives et rivages du Saint-Laurent

Contes et légendes le long des rives et rivages du Saint-Laurent, c’est onze petits contes et légendes qui nous transportent dans une variété d’univers. En effet, l’auteure nous entraîne dans un monde enchanteur alliant le fantastique et le réel avec des doigts de fée. Elle s’inspire parfois des fables de notre enfance. Des contes et légendes très courts qui amusent en nous invitant adroitement à des réflexions sur la vie. Les lieux et décors nous rappellent le littoral du Saint-Laurent.

L’Île aux Moulins

Vous ferez la connaissance des insulaires de cette île. Notamment Jean Du-Pays, maire de cette communauté. Il dirige l’île aux grandes gueules comme je l’appelle, car chaque jour les insulaires, issus de navigateurs y font discours sur discours. L’auteure illustre bien le besoin des gens de babiller de tout et de rien. Mais la présence d’un sage fascine Félix, un jeune adolescent. Il ira le consulter et faire part à Jean Du-Pays de ses préoccupations. Marie-Sylvie Dionne manie avec brio le récit. J’ai adoré ses jeux de mots.

Contes et légendes philosophiques : L’utopique rencontre

Fabuleux dialogue entre deux êtres qui partagent le même destin sans jamais pouvoir se rejoindre. L’un démontre plus d’ouverture que l’autre, trop concentré sur son propre monde. Intéressant débat sur les objectifs inconciliables de deux êtres, comme souvent dans la vie réelle. Une métaphore puissante nous rappelant que l’ouverture aux autres enrichit notre propre existence.

La famille Faiseur de l’île aux oies

Belle mise en scène, l’auteure crée ici un personnage intrigant, l’homme aux mains plein de pouces, en quête d’une raison de vivre. En peu de mots, l’histoire nous rappelle qu’on ne naît pas incapable. On peut apprendre à devenir un faiseur ou une faiseuse de grand talent. Un conte touchant et bien écrit. En effet, l’auteure nous guide habilement vers une révélation : les limitations apparentes sont souvent des tremplins vers l’apprentissage et la maîtrise d’un art. Un récit tendre qui nous rappelle que chacun détient en lui les graines d’un talent exceptionnel, attendant seulement d’être cultivé.

La chauve-souris et le chat

Une fable légère et facile à imaginer : est pris qui pensait prendre. Ce conte léger met en scène deux êtres astucieux, persuadés chacun d’avoir l’avantage sur l’autre. Mais la vie réserve parfois des retournements inattendus, nous enseignant avec humour et finesse que la prudence et l’humilité restent les meilleures conseillères, même lorsqu’on croit avoir gagné d’avance.

La fourmi et l’abeille

À l’image de beaucoup d’entre nous, la fourmi travailleuse est en quête de reconnaissance. De son côté, l’abeille travaille autrement, en savourant les doux instants de sa journée. Apprendre à jongler entre travail et plaisir, une quête de toute une vie pour plusieurs d’entre nous. Belle mise en scène avec des acteurs connus de tous.

Dans un univers que chacun connaît bien, une fourmi travaille sans relâche, en quête d’une reconnaissance souvent fuyante. Pendant ce temps, l’abeille, tout en accomplissant son devoir, savoure chaque instant avec joie. Ce conte philosophique nous pousse à réfléchir sur notre propre équilibre entre travail et plaisir, soulignant subtilement que réussir sa vie, c’est aussi savoir apprécier chaque moment précieux.

Le vieil indien et le pied noir

Ce conte nous partage une belle leçon de vie à partir de réalités autochtones. Nous avons tous un don ou même plusieurs. Ceci nous place en devoir de le mettre à profit auprès d’autrui. Un vieil indien sage partage avec humilité et générosité son savoir à un jeune pied noir. Par ce conte empreint d’une sagesse ancestrale, l’auteure nous rappelle que notre responsabilité est de reconnaître nos dons et de les partager avec bienveillance, contribuant ainsi au bien-être collectif.

La tordeuse d’épinette et la perdrix

Des dévoreurs se bousculent pour profiter du moment, sans regarder plus loin. Dans un récit bref, mais percutant, l’auteure nous confronte à l’avidité de ceux qui vivent dans l’instant sans considération pour l’avenir. Une allégorie puissante sur la nécessité d’élargir notre vision et d’agir avec prévoyance afin de préserver les ressources vitales pour les générations à venir.

Le bourreau de Charlesbourg

Une tâche repoussante, peu ou pas reconnue, celle du bourreau. Ce conte philosophique illustre bien deux côtés de la vie : faire face ou s’enfuir. En quelques pages, l’auteure expose ce dilemme vital pour chacun de nous.

Ce conte audacieux explore la dualité présente en chacun de nous : affronter courageusement nos responsabilités ou fuir devant elles. À travers le destin d’un bourreau confronté à une tâche ingrate, nous sommes invités à réfléchir profondément sur nos choix de vie et à embrasser avec dignité même les rôles les plus difficiles.

Les nomades qui ne voyageaient plus

Abandonner ses rêves, c’est mourir un peu. En s’inspirant de la sagesse de l’enfance, le conte illustre qu’on ne change pas notre nature fondamentale. Or, cesser de rêver, c’est mourir à petit feu. Même les petits rêves permettent de vivre heureux.

La petite chenille inquiète

En un éclair narratif, l’auteure nous surprend agréablement par la métamorphose inattendue d’une petite chenille angoissée. Ce court récit nous invite à accueillir les changements avec confiance, car souvent, derrière une apparente inquiétude se cache la promesse d’une splendide transformation.

Vega et la nouvelle peau

Une illustration sur l’impossibilité de garder quiconque captif. Parfois, un conjoint(e), une amie, un patron nous croient leur possession. C’est s’en faire une illusion.

Cette histoire délicate nous éclaire sur le besoin fondamental de liberté et d’autonomie propre à chaque être vivant. Vega, en revêtant une nouvelle peau, symbolise l’impossibilité de posséder ou contrôler autrui. Une réflexion profonde et sensible sur la confiance et le respect nécessaires à toute relation saine.

Ces quelques notes sont le résultat de ma propre lecture des Contes et légendes le long des rives et rivages du Saint-Laurent. Puisque nous retenons ce qui a du sens dans l’instant de notre lecture, je vous invite à découvrir votre propre interprétation en vous procurant ces jolis contes.

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Le journal intime : une idée cadeau pour une amie qui a tout

Titre du livre 102 questions de mon journal intime représenté par de douces fleurs jaune sur fond blanc

Tout au long de ma carrière en consultation, j’avais en tête la réalisation d’un journal intime. Un outil pour nommer, définir et déployer le meilleur de soi et rester aligné sur ses objectifs! Puis, je me suis rappelé cette cliente qui se disait préoccupée par le fait d’avoir à trouver une idée cadeau pour une amie qui a tout. Je l’avais relancée… « A-t-elle vraiment tout »?

Nous savons tous qu’une vision matérielle du bonheur est à la fois précaire et illusoire. Pourtant, nos yeux s’accrochent aux apparences, objets, et images. C’est humain. En effet, la réponse de ma cliente à la question soulevée mettait l’accent sur toutes les possessions de son amie. À ma deuxième question, elle a réfléchi longuement, puis répondu: « Non. Ça, elle ne l’a pas. »

Un journal intime guidé

Et c’est grâce à la réponse de cette cliente que mon idée de journal intime guidé s’est précisée. Ma deuxième question était toute simple: « Ton amie a-t’elle un outil pour consigner ses forces, ses réalisations, sa valeur, ses objectifs, ses projets de vie afin de focaliser sur ce qui est important pour elle? » Comme pour ma cliente, la vie de son amie était majoritairement orientée vers son environnement, plutôt que sur la qualité de sa propre vie. On oublie trop souvent que :

  • je suis la personne la plus importante de ma vie, car je suis la seule avec qui j’ai la certitude de vivre jusqu’à la fin de ma vie.
  • s’il m’est impossible de miser sur mes forces, comment aider mon équipe et ceux que j’aime à mettre à profit les leurs?
  • si je m’oublie, comment puis-je trouver l’énergie nécessaire à accomplir ce qui me tient à cœur?
  • si je ne focalise pas sur ce qui a de l’importance, comment m’attendre à vivre de la satisfaction au travail et dans ma vie?

Il n’y a aucun égocentrisme à se faire du bien. Au contraire, l’estime de soi repose sur trois piliers: la confiance en soi, l’amour de soi et l’affirmation de soi. Ainsi, prendre du temps pour se déposer, rassembler, consigner, réunir ce qui révèle le meilleur de soi est un exercice d’une valeur inestimable. La règle de Pareto s’applique sans doute ici : 20% d’actions bien alignées sur ses objectifs rejaillissent sur 80% de satisfaction. À l’inverse, 80% de dispersion mentale génère 20% d’efficacité, sans compter l’insatisfaction associée.

Une personne qui a véritablement tout sait révéler et orienter le meilleur d’elle-même et en faire bénéficier son environnement. Et c’est tout ce que je vous souhaite. Le jour de cette discussion avec ma cliente est déjà loin. Ce qu’il en reste est vraiment précieux. En voici le fruit : Les 102 questions puissantes de mon journal intime. Un véritable cadeau pour une amie qui a tout!

Une idée cadeau pour une amie et… pour soi

Un outil pour réunir ses forces, faire jaillir de nouvelles idées, fixer ses limites, définir ses objectifs, accroître sa motivation, déployer son leadership et plein d’autres invitations pour mieux réfléchir à sa vie. Tout ça, sur 102 jours de rencontres avec soi. Un journal « coach » qui invite à réfléchir, dessiner, créer ses propres citations… En fait, un espace « privé », pour aligner le meilleur de soi et garder le cap sur sa vie!

 C'est par ici le cadeau pour une amie qui a tout !

Estime de soi: La joie de s’aimer

Deux mains qui se rejoignent pour former un coeur avec fond arrière de soleil couchant

L’estime de soi est une expérience qui évolue avec les expériences, les situations, nos engagements et des actions concrètes. Combien d’objectifs personnels as-tu fixés, puis abandonnés? Comment se fait-il qu’il soit parfois si difficile de donner de l’élan à sa vie?  Bien sûr, on peut identifier plusieurs causes ou résistances face au changement. À lui seul, le degré d’estime de soi fournit de très intéressantes explications.

Manifestations d’une faible estime de soi

L’histoire de Laurie :  Elle se sent constamment insatisfaite face à sa vie. D’humeur plutôt pessimiste, elle tend à se culpabiliser au lieu de se responsabiliser. Elle anticipe les fins de parcours et redoute les difficultés à venir. Même quand les choses vont bien, elle s’inquiète. Elle dévalorise ou survalorise à l’excès. Son indécision est très présente, tout comme sa méfiance et sa façon de douter de tout.  Son état d’insatisfaction semble permanent, tout comme sa difficulté à agir.  Elle vit beaucoup de stress face aux épreuves, face à l’inconnu. Elle éprouve de la difficulté à s’aimer et à aimer les autres. Malgré cela, elle accorde une importance exagérée aux opinions des autres.

La joie de s’aimer est l’un des chapitre du livre La joie malgré tout. J’explique les motivations qui font en sorte que l’on dévie de l’amour de soi pour mille et une raisons, dont la magistrale : vouloir plaire et être accepté. Toutefois, avec un solide retournement de notre regard vers l’intérieur, avec autocompassion et bienveillance, l’amour de soi se regénère et peut enfin se déployer.

Un trait typiquement occidental

Lors d’une rencontre entre spécialistes des neurosciences en compagnie du dalaï-lama, l’un des psychologues souleva le problème très répandu de la faible estime de soi.  À la surprise générale, ce concept était totalement neuf pour le dalaï-lama, aucun terme ne pouvant le traduire en tibétain.  À la suite d’explications, le dalaï-lama n’arrivait pas à comprendre que les Occidentaux étaient engagés dans un dialogue intérieur nourri d’autocritique et de dénigrement de soi.  Il semble donc que cette attitude nuisible à notre bonheur, soit propre à notre culture.

L’amour de soi :  le vase de cristal de l’estime de soi

L’estime de soi est fondé sur trois éléments :  l’amour de soi, l’image de soi et la confiance en soi.  Le plus fondamental des trois est l’amour de soi.   À la manière d’un vase de cristal, il est le contenant qui permet aux deux autres éléments de jaillir, de se révéler. Pour plusieurs, s’aimer n’a aucun sens, car l’habileté à le faire n’a pas été développée.  Des relations orientées sur la critique ont plutôt dominées leur environnement. Or, l’amour de soi se développe, s’apprend.  Et ça concerne la façon dont j’arrive à m’accepter inconditionnellement comme personne.

En m’accordant de la valeur, j’accepte chacune de mes qualités et défauts, sans m’exiger de conditions. Comme tout amour inconditionnel, il ne repose pas sur mes performances, mes réalisations ou mes échecs.  C’est un amour gratuit, généreux, sans calcul, ni attentes.  Autrement dit, c’est un amour tout ce qu’il y a de bienveillant envers soi. Grâce à lui, je suis assurée d’une protection contre les moments difficiles.

Pour l’amour de soi, il est indispensable de transformer tout jugement autocritique face à soi, comme face aux autres.  Il est impensable de s’aimer en empruntant un discours dénigrant.  Tout comme il est impossible de voir sa vie transformée si je ne peux éprouver de compassion envers moi-même, m’accepter comme je suis.

La joie malgré tout !

L’image de soi

C’est le regard que je porte sur moi-même.  Parfois, c’est une image non fondée à laquelle on adhère profondément.  Quelle que soit cette croyance, l’image de soi est une conviction, vraie ou fausse, face à ta valeur, ton potentiel, tes limites.  Habituellement, nos expériences de vie personnelle et professionnelle nous conduisent à nous fabriquer une persona, c’est-à-dire un masque social.  C’est une sorte d’identité servant à nous identifier aux yeux des autres.  Il arrive parfois que ce masque dépasse son utilité sociale.  C’est le cas lorsqu’on l’adopte comme identité propre, en n’ayant plus accès à ce que nous sommes vraiment.  L’image de soi est alors teintée de ce masque fictif.  Pour changer sa vie, il est indispensable d’examiner l’image que j’ai de moi-même. J’en parle plus longuement dans mon livre, si ce sujet t’intéresse.

La confiance en soi

Avoir confiance en soi, c’est mieux se connaître.  C’est croire en ton potentiel et en tes capacités.  On l’acquiert grâce à un sentiment de sécurité intérieure, une affirmation de ses besoins, le développement de compétences ou à partir de rétroactions de notre environnement.  Plus on a peur de passer à l’action, moins on développe confiance en soi.  Moins on la développe, moins on a la capacité de passer à l’action.  Cette boucle sans fin génère son lot d’anxiété. La persévérance dans la poursuite de ses objectifs, malgré les échecs ou embûches est une attitude favorable au développement de la confiance en soi. Rappelle toi : plus je me rapproche de moi-même intérieurement, mieux je peux ressentir ma valeur.

32 moments de présence à soi

Miser sur ses forces pour développer l’estime de soi

L’estime de soi varie selon notre histoire personnelle, le milieu familial d’où nous sommes issus, notre culture, l’environnement dans lequel on évolue, les gens sur notre route.  Chose certaine, si la tienne ne te semble pas super et que tu souhaites la développer sans y consacrer des années, investis dans tes forces.  Tenter de développer tes faiblesses n’est sans doute pas une mauvaise option, mais tu auras beaucoup plus de succès, de plaisir, et un meilleur sentiment d’efficacité et d’amour propre en choisissant de reconnaître tes forces et de les mettre à profit. En te donnant le droit de les révéler au grand jour afin d’en faire bénéficier les autres, tu auras transformé ta vie et sans doute celle de plusieurs personnes autour de toi.

Pour identifier tes forces, te les approprier et les mettre au service de ta vie, accorde-toi un moment de présence à soi à l’aide du guide des forces que j’ai développé durant ma pratique de coaching.

Découvrir mes forces, ça m'intéresse !

La conscience de soi : un chemin vers le monde de la joie

Homme d'affaires 3d privé de conscience de soi, court dans une roue à hamster qui le mène nulle part

Une meilleure conscience de soi est une valeur incontestable pour faire face aux défis de nos vies en société. Il est difficile d’être émotionnellement intelligent si sa vie est une course contre la montre. J’aime beaucoup rappeler l’image du hamster qui court dans la roue de sa cage. A-t-il l’impression d’aller quelque part ? Dans son esprit, s’épuise-t-il pour oublier sa vie, pour être en meilleure forme physique? Peut-être échappe-t-il ainsi à l’ennui implacable dans lequel il se trouve enfermé?

À chaque fois où j’ai posé la question en coaching, on m’a répondu quelque chose comme : « soit il s’emmerde, soit il est dingue ». Les mots « ridicule, inconscient, désespéré ou conditionné » sont associés à l’évaluation qu’en font les gens. Un horaire surchargé dans plus d’une dimension de la vie montre combien sa vie est bien remplie, n’est-ce pas? Comment alors trouver sexy le fait de s’arrêter un moment pour réévaluer ses choix ou prêter attention à ses émotions? L’image du hamster inconscient qui court à l’intérieur d’une roue est un rappel intéressant. Elle introduit une légère dose de choc permettant de remettre notre vie en perspective. Cela crée parfois une brèche suffisante pour dessiner un chemin conduisant au monde de la joie et du mieux-être.

La joie : un art d’être

Lorsque j’utilise le mot « joie », je ne réfère pas à un divertissement passager. La joie est un état d’être qui s’approfondit avec la conscience de soi et la liberté que l’on s’accorde. Courir comme des fous est à l’opposé de se sentir libre, épanoui et maître de sa vie. Vivre en accord avec soi, conscient de ses actes, ses paroles, conscient de ses choix, c’est vivre sa vie côté lumière.

La joie est affaire de chacun. Sa palette se décline en plusieurs couleurs allant de « contentement paisible » à « vitalité débordante ». On porte la joie selon son énergie ou à la hauteur du cœur. Vivre dans la joie, c’est vivre au présent. Vivre à côté de sa joie, c’est vivre au passé composé et au futur imparfait. C’est très inconfortable comme style de vie! Si vous souhaitez mieux comprendre le monde extraordinaire de la joie et vous y plonger, découvrez mon livre :

La joie malgré tout !

Conscience de soi et intelligence émotionnelle

Conscience de soi rime avec intelligence émotionnelle, car l’une est une composante de l’autre. Avant de goûter aux bénéfices engendrés par la conscience de soi, il importe de se mettre en mode d’écoute de nos sens. Or, les mots « écoute, calme, attention, conscience de soi ou présence attentive » provoquent chez certains un sentiment de stress, d’inconfort, même de détresse si on est du type extraverti. Or, l’effort de s’arrêter en vaut pleinement le résultat de bien-être.

Devenir intelligent émotionnellement, c’est avoir un meilleur rapport à soi et aux autres. Une des bases de l’hygiène émotionnelle consiste donc à développer une meilleure écoute de ses sens. Faites-vous la différence entre l’information provenant de vos sens (ouïe, odorat, vue, etc.) et celle qui surgit de vos perceptions? Pour vous aider à répondre, voici deux mises en situation :

Observation sensorielle : meilleure connaissance d’autrui

En rencontre familiale, prenez le pouls de votre environnement de façon sensorielle. Les différences de ton d’une personne à l’autre lorsqu’elles s’expriment. Aussi, la place que prend une personne par rapport à une autre, la gestuelle de l’un lors de la prise de parole, les différences entre les positions corporelles autour de la table, etc. Je vous entends déjà dire : « Qui a le temps de faire ça? » Réponse : les gens conscients.

Perception interprétative

Lors d’une réunion d’équipe par exemple, vous est-il arrivé d’observer votre discours mental : « Il a l’air fatigué aujourd’hui. C’est certain, il est célibataire. Il est sûrement rentré tard cette nuit! » Ou encore, « Elle était enthousiaste hier, mais aujourd’hui elle est plutôt triste. Sa formation a dû être un véritable échec! ». Peut-être vous dites-vous actuellement : J’ai déjà pensé pire que ça lors d’une réunion d’équipe! Et vous avez eu le temps de faire ça…

Si vous avez le temps de « juger » votre environnement, vous avez autrement dit le temps de devenir conscient, présent et pleinement énergisé. Lorsque vous optimisez votre intelligence émotionnelle, vous n’avez pas le temps de juger qui que ce soit et de faire aller le bavardage mental inutile. Vous êtes beaucoup trop occupée à construire votre force intérieure!

Conscience de soi et écoute de nos sens

Éveiller son répertoire sensoriel nécessite très peu de temps et s’exerce n’importe où. La vue, l’ouïe, l’odorat, le goût et le toucher nous permettent de traiter les données qui proviennent de notre environnement. Rappelez-vous le film : Le fabuleux destin d’Amélie Poulin. Ce film à succès met clairement en valeur la magie de nos sens. En étant conscients et attentifs aux informations captées, nous multiplions nos possibilités d’accéder au plaisir de vivre et à la joie.

Le tissu de nos perceptions

Nos perceptions sont faites d’une panoplie de ramassis : jugements, croyances, échecs, histoire personnelle, culturelle, familiale, etc. Lorsque nous interprétons l’information environnementale à partir de nos perceptions, nous sommes privés de l’information provenant de nos sens.

Plus nous sommes conscients de notre façon intérieure de fonctionner, plus on fait la distinction entre « information sensorielle et perception », ce qui devient une véritable force vers la maîtrise de soi. Il est donc important d’apprendre à distinguer les deux types d’informations si l’on souhaite éveiller son intelligence émotionnelle et renforcer la joie de vivre.

Exercices personnels pour accroître la conscience de soi

On peut développer son sens olfactif et cultiver l’instant présent, lors d’une marche matinale en étant attentif aux odeurs. Devenir attentif à tout ce que le corps capte : vent sur le visage, rayon de soleil sur la joue, contacts avec le sol à chaque pas.

Au bureau, à plusieurs reprises durant la journée pour une durée d’une minute, on peut prendre contact avec sa respiration, écouter les sons de son environnement, porter attention aux odeurs présentes, ressentir le contact de l’assise sur notre fauteuil. Le but est de développer écoute et attention à divers moments, sans jugement, sans attente, sans rien d’autre que devenir conscient un seul petit instant… répété souvent.

Si vous faites seulement ces quelques exercices de façon régulière, vous cultiverez la conscience de soi et éveillerez votre intelligence émotionnelle. Toutefois, si vous cherchez un programme complet pour stimuler à la fois conscience de soi, intelligence émotionnelle, leadership et bien-être, cliquez sur le bouton plus bas, vous aurez accès à une quarantaine de stratégies ayant fait leurs preuves.

Développer mon intelligence émotionnelle, ça m'intéresse !

Situez vos cinq principales valeurs au travail

Identifier ce qui est important pour soi, ce qui a de la valeur à nos yeux nous aide à focaliser notre chemin vers la joie. La joie rime avec intégrité et cohérence. Souvenez-vous un certain moment où vous avez dit « oui » à quelque chose qui ne vous plaisait pas. La pression vous avait fait adhérer à la situation, mais une voix en vous savait très bien que vous étiez à côté de vos pompes. Ainsi, lorsqu’on s’éloigne de nos valeurs, des principes qui ont de l’importance pour soi, on s’écarte du bien-être et on emprunte la voie des regrets, du ressentiment, parfois même de la honte… La vie est trop courte pour jardiner du côté sombre de la vie!

Approfondir chacune de nos valeurs permet de rester authentique et fidèle à soi. Plus vous préciserez l’importance de vos valeurs plus elles guideront votre vie et consolideront votre confiance en vous-même. Si vous avez besoin d’un guide pour évaluer vos valeurs et les clarifier, servez-vous de la trousse d’outils que j’ai utilisés à maintes reprises en coaching avec mes clients.

Le guide " Clarifier mes valeurs "

Notez que les buts matériels procurent une satisfaction à très court terme et sont beaucoup plus vite oubliés. Au contraire, les expériences de vie laissent des traces mémorables. Ainsi, en prenant le temps de réfléchir à ce qui est important pour vous, vous serez à même d’investir en l’essentiel; c’est-à-dire là où ça compte vraiment pour vous!

La présence à soi : pour rester connecter à sa magie intérieure

Deux mains qui referment un tas de plaisirs humains sur fond de soleil levant

La présence à soi procure une tonne d’atouts pour apprécier la vie comme pour braver les tempêtes. Dans un article sur l’intelligence émotionnelle, j’avais établi la distinction entre l’information provenant de nos sens et celle issue de nos perceptions. Les sentiments sont aussi une source d’information fondamentale quant à notre aptitude à être heureux. Nos sentiments révèlent notre degré de confort face à une situation. Ils fournissent également une explication concernant nos réactions. Ainsi, plus on a une pleine conscience de nos sentiments, plus on développe son intelligence émotionnelle. L’intelligence émotionnelle étant à la base de la maîtrise de soi, s’en intéresser, c’est accroître la qualité de sa vie et de ses relations interpersonnelles.

La présence à soi et la capacité à ressentir ses sentiments

Les sentiments sont des pensées ou perceptions contenues dans les cartes corporelles du cerveau. Ces cartes renvoient à des parties du corps et à des états du corps. Pour avoir des sentiments, il faut une conscience. La mouche ne peut avoir de sentiments car elle est dépourvue de conscience. Ce qui est intéressant, c’est que la machinerie du sentiment contribue elle-même aux processus de la conscience, à la création du soi, sans lequel on ne peut rien connaître. Et c’est d’ailleurs ce qui en fait un élément fondamental en intelligence émotionnelle. En tant que produits de nos émotions, les sentiments sont révélateurs à la fois de notre faiblesse et de notre grandeur, dépendamment de ce qu’on en fait. Plusieurs exemples concrets de présence à soi sont présentés dans mon livre : La joie malgré tout.

Les émotions précèdent les sentiments et sont le fruit de notre évolution au plan humain. Elles sont formées à partir de réactions simples, conçues pour assurer la survie de notre organisme. Si on les réprime, on se prive d’un grand potentiel de vie. L’essence du processus émotionnel est contenue dans une petite mouche dépourvue de cerveau: évitement, fuite ou affrontement. Les émotions nous rendent aptes à réagir. Ce sont des automatismes. Ainsi, plus vous êtes présents à votre contenu émotionnel, plus vous développez votre aptitude à ressentir vos sentiments. Si de nos jours de nombreuses personnes sont déconnectées d’elles-mêmes, c’est qu’elles n’ont aucune présence à soi. Qui a le goût de vivre comme une mouche?

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Le pouvoir des sentiments

Il est plus facile d’expliquer les sentiments à l’aide de la visualisation. C’est pourquoi les coachs l’utilisent fréquemment pour mieux aider leurs clients à devenir plus conscient de leurs contenus inconscients. Alors, imaginez vous retrouver un instant, au cœur d’un beau matin d’été. Vous êtes assis sur le quai d’un lac en train de déguster un café. L’odeur fraîche du lac emplit vos narines. Tout est merveilleusement. Vous entendez quelque part au loin, le cri d’un oiseau, un bruissement de feuilles d’arbres, puis une légère brise estivale souffle sur votre visage. Rien ne vient vous contrarier, vous vous sentez merveilleusement bien. Le mental est en mode « déconnecté ». La machinerie de votre organisme fonctionne doucement, sans stress, sans douleur, une vraie perfection. Vous avez de l’énergie pour bouger, mais vous préférez rester tranquille et vous délecter du moment.

Le contenu de votre esprit évoque en cet instant précis, des thèmes qui réfèrent à l’émotion que vous éprouvez. Six mois plus tard, vous rappelez à votre esprit ce matin délectable au bord du lac. Et c’est un peu comme si vous y étiez à nouveau. Les odeurs, les couleurs, le bruissement des arbres, les sensations, tout est réactualisé à votre esprit, grâce à vos sentiments. Comment ne pas s’émerveiller de posséder en soi une telle boîte à magie? Or, la visualisation est impossible sans réelle présence à soi. Les comportements émotionnellement intelligents sont impossibles eux aussi, sans présence à soi. Inutile de justifier longuement les mérites d’apprendre à miser sur une meilleure présence à soi.

L’ignorance de ses sentiments

Vous avez une altercation avec un collègue de travail. Ce dernier a oublié de vous fournir une information importante pour boucler votre fin de mois. Ce n’est pas la première fois que cela se produit. Plusieurs fois vous avez compensé son manque de rigueur. En arrivant chez vous le soir, votre voisin vient à votre rencontre pour vous demander de lui prêter un outil de jardin. Vous lui répondez brusquement en disant que vous n’êtes pas certain d’avoir ce qu’il lui faut. Puis, vous ajoutez que vous n’avez pas le temps de voir à ça ce soir, et vous entrez chez vous. Évidemment, vous semblez en colère, très peu réceptif, ni serviable.

Si vous prenez un instant pour contacter ce que vous vivez intérieurement, vous ferez le lien entre votre frustration et votre collègue de travail. Votre voisin a épongé une partie de votre colère alors que vous n’aviez absolument rien contre lui. Un comportement guidé par une plein présence à soi n’aurait certes pas pris de telles proportions.

Les préalables à un comportement de pleine présence

Pour accéder à un comportement émotionnellement intelligent, il faut d’abord que vous soyez apte à reconnaître les sentiments qui vous habitent (colère, tristesse, déception, etc.). En pleine conscience, vous vous arrêtez un seul instant pour nommer l’émotion. Si vous le faites avec le plus de précision possible, vous aurez fait un pas de géant en faveur de votre intelligence émotionnelle. Ce moment de recul vous aura aussi permis de vous détacher de la situation pour faire naître en vous un allié. Il s’agit de l’observateur impartial, le seul apte à travailler avec vous et non contre vous.

Notre nature duelle nous présente donc des défis d’évolution. Et c’est en devenant de plus en plus conscient de notre fonctionnement que nous pouvons transformer notre façon d’agir et de nous donner du pouvoir sur notre réalité. Dans mon livre La joie malgré tout, une technique est présentée quant à la façon de rester connecté à soi dans les moments difficiles.

Développer une pleine présence à soi

Bien que nous ayons l’impression de vivre nos sentiments de l’intérieur, ceux-ci se manifestent par des signes extérieurs. Par exemple, vous discutez avec une personne dont les intentions ne semblent pas sincères. En prenant une lecture de votre corps, vous ressentez votre ventre tendu, votre respiration légèrement obstruée. De l’extérieur, vos deux bras sont croisés et votre mâchoire est crispée. Vos signaux non verbaux ont fort probablement été enregistrés par votre interlocuteur. Au moment où il vous parle, ce dernier sait très bien que vous n’êtes pas à l’aise en sa compagnie.

Avec une pleine présence à soi, du moment où vous devenez conscient de vos sentiments et des signes extérieurs qui les accompagnent, vous pouvez agir sur ces messages en modifiant votre position. Ainsi, plutôt que de vous placer à la défensive en contractant inutilement diverses parties de votre corps, vous pourriez questionner directement la personne sur vos perceptions afin de clarifier la situation. Vous vous sentirez alors en bien meilleure position pour décider de la suite de cette rencontre.

Repérer les signaux extérieurs grâce à la présence à soi

Vous tapotez votre crayon sur le bureau de façon automatique. Souvent, vous serrez fortement le bras de votre chaise alors que vous parlez à quelqu’un. Assis devant l’ordinateur, vous balancez la tête sans raison pendant que vous lisez un power point. Votre mâchoire est serrée lorsque vous travaillez sur tel projet en particulier. Ces signaux révèlent la présence probable d’anxiété. Cette prise de conscience vous permet alors de relâcher les muscles inutilement sollicités et d’identifier les possibles sources de stress afin d’y remédier.

Un autre jour, vous traversez le corridor du bureau et vous remarquez vos traits faciaux détendus, vous souriez. Votre respiration est dégagée, vous vous sentez léger. Il ne se passe rien de particulier, vous êtes simplement détendu, heureux. Vous prenez le temps d’apprécier ce moment en toute conscience, ce qui permet un moment de forte complicité avec vous-même et un ressourcement sans égal. La présence à soi : l’alliée du bien-être personnel.

Développer une meilleure présence à soi, ça m'intéresse !

Certaines informations permettant de distinguer les émotions des sentiments ont été puisées aux ouvrages L’erreur de Descartes: rôle de l’émotion et du sentiment dans la prise de décision et Spinoza avait raison de Antonio Damasio, professeur de neurosciences et psychologie.

L’intelligence émotionnelle : comprendre, cultiver et appliquer

vue d'un cerveau avec espace brillants décrivant l'intelligence émotionnelle

L’intelligence émotionnelle est un grand facteur d’équilibre, tant au plan personnel que professionnel. Contrairement aux idées reçues, les diplômes ainsi que le quotient intellectuel ne permettent pas de prédire le succès, le bonheur ou la joie de vivre. Parmi les facteurs dont dépend la notion d’équilibre dans la vie, le quotient intellectuel représente au mieux 20%, selon Daniel Goleman.

L’aptitude émotionnelle détermine comment tu exploites tes atouts, aptitudes, dons, y compris tes aptitudes intellectuelles.  Alors que le quotient intellectuel est peu modifiable par l’expérience ou l’éducation, les aptitudes émotionnelles s’acquièrent et se développent.  Howard Gardner, succédé par Salovey et Mayer, puis par Goleman, ont démontré qu’il existe un large éventail d’intelligences.  C’est pourquoi aucun test ou examen ne peut évaluer ou mesurer la gamme complète des talents et des capacités fondés sur l’intelligence d’une personne.

Les compétences associées à l’intelligence émotionnelle contribuent non seulement à la qualité de l’expérience au travail mais au développement du sentiment d’efficacité et de bien-être personnel. Ainsi, pour devenir plus émotionnellement intelligent au travail, il importe de développer et intégrer les compétences associées aux cinq axes suivants :

La conscience de soi

C’est la capacité de prendre conscience de tes états intérieurs, préférences, ressources et intuitions.  En fait, celui qui est sourd à ce qu’il ressent est à la merci de ses sentiments.  En reconnaissant tes ressentis et leurs effets, tu apprends à reconnaître tes forces et limites, ce qui nourrit la confiance en soi.

La maîtrise de soi

C’est la capacité à gouverner tes émotions et pulsions et de les adapter aux différentes situations; ce qui inclut parfois la capacité de retarder la satisfaction d’une pulsion afin de miser sur un accomplissement beaucoup plus grand. C’est aussi la capacité de te montrer fiable et honnête; t’acquitter de ton travail de façon responsable; faire preuve de souplesse devant les changements et être à l’aise avec les approches, les idées et les informations nouvelles ou différentes.

La motivation

Regroupe les compétences émotionnelles permettant d’atteindre tes buts, notamment l’effort, l’engagement face à toi-même, face à ton travail, face aux objectifs d’un groupe, d’une entreprise.  C’est aussi ta capacité à faire preuve d’initiative, c’est-à-dire être prêt à saisir les opportunités; ou encore l’aptitude à l’optimisme, comme le fait de poursuivre tes objectifs avec ténacité, malgré les obstacles et les revers.  Les compétences associées à la motivation sont nécessaires à quiconque aspire à développer un projet, lancer une entreprise, promouvoir des idées, un concept…

L’empathie

Il s’agit des compétences en lien avec la compréhension d’autrui, c’est-à-dire la capacité à capter les sentiments et les points de vue des autres et éprouver un intérêt réel pour leurs préoccupations. La passion du service, c’est-à-dire, anticiper, reconnaître et satisfaire les besoins des clients.  La relation d’aide, c’est-à-dire, identifier les besoins et les limites d’autrui et stimuler leurs capacités.  Le sens politique, c’est-à-dire la capacité à déchiffrer les enjeux des groupes et ses relations de pouvoir.

Les personnes empathiques sont plus réceptives aux signaux subtils liés aux besoins et désirs d’autrui.  Ces personnes sont douées pour l’enseignement, la vente, la gestion et les autres métiers où l’intérêt pour autrui est primordial.

La maîtrise des relations humaines

Réunit les compétences visant à persuader; envoyer des messages clairs et convaincants; inspirer et guider des groupes, des personnes; initier ou gérer des changements; négocier et résoudre des conflits; cultiver des relations; travailler avec les autres à des objectifs communs et mobiliser une équipe.  Les personnes qui savent se rendre populaires aiment diriger efficacement leurs relations. On les retrouvent dans toute entreprise fondée sur des rapports constructifs.

L’intelligence émotionnelle est un art d’être. Comme tous les arts, celui-là est très précieux, non seulement pour la qualité de la vie professionnelle, mais aussi pour le développement d’une société responsable et fondamentalement plus humaine. Devenir plus conscient peut indéniablement transformer notre regard sur nous-mêmes et sur les autres.

Si tu recherches des stratégies concrètes pour développer tes compétences émotionnelles pour mieux gérer tes émotions, renforcer tes relations personnelles et professionnelles, et accroître ton bien-être. Découvre le programme que j’ai utilisé en coaching : 40 stratégies efficaces pour optimiser son intelligence émotionnelle.

Le bilan de vie, ça m'intéresse !

Pourquoi je devrais développer mon intelligence émotionnelle?

  1. Conscience de soi : Apprendre à te connaître en profondeur. Identifier tes émotions, réactions et schémas de pensée. Des stratégies peuvent te guider dans l’exploration de ton monde intérieur.
  2. Maîtrise de soi : Développer des techniques pour gérer tes émotions et éviter les réactions impulsives. Ainsi, tu sauras mieux faire face aux défis du quotidien.
  3. Conscience sociale : Comprendre mieux les émotions des autres. Améliorer ton empathie, ta communication et ta capacité à résoudre les conflits.
  4. Maîtrise des relations : Cultiver des relations positives. Apprendre à écouter activement, à exprimer tes besoins et à créer des liens authentiques.

Développer mon intelligence émotionnelle, ça m'intéresse !

 

Pour ceux et celles qui souhaitent suivre une formation sur le sujet, je recommande celle offerte par Estelle Morin à HEC Montréal : L’intelligence émotionnelle : Initiation

Aussi, cette formation sur la présence attentive offerte à l’UQAM est fort pertinente pour bien intégrer l’importance de la conscience de soi, puisque sans elle, impossible de développer les autres compétences associées à l’intelligence émotionnelle.

Enfin, une variété de ressources sont répertoriées sur le site de l’Association pour le développement de la mindfulness.

Un livre pour se découvrir et nourrir la présence à soi

La joie malgré tout renferme différentes thématiques visant à cultiver la joie de s’aimer, d’aimer et miser sur le meilleur de soi. Écrit avec sensibilité, intimité et bienveillance, cet ouvrage vous permettra d’interroger certains aspects de votre vie afin d’en déployer l’essentiel.

Limonade & Kimchi

Couverture du livre Limonade & Kimchi en rouge où apparait un coeur au centre

Quel roman, ce Limonade & Kimchi! Impossible de parcourir ce cadeau de lecture, sans établir de relations avec sa propre histoire. Je vous mets au défi en pariant l’une de mes publications, contre un : « Tu avais raison, Marie-Sylvie ».

Des personnages d’un réalisme étonnant

Tourner les pages de ce livre, c’est parcourir l’histoire des relations humaines et la somme des blessures associées à celles-ci. Les défis rencontrés par les protagonistes, Jade et Seonjae ont une résonance universelle. De cultures différentes, chacun transporte un fardeau d’attentes, de déceptions, de peines étouffées, de chocs enfouis. Aligner la tête avec le cœur devient alors un défi de taille. Que dire des enjeux que toute personne doit un jour ou l’autre affronter : s’affranchir de son passé pour épouser ses valeurs, répondre à ses besoins, révéler ses valeurs. S’il est facile de trouver des tas de raisons pour éviter de vivre pleinement, ce roman invite à déconstruire nos esquives pour donner sens à sa vie et lui rendre toute sa légitimité.

On peut qualifier Limonade & Kimchi de roman cinématographique. Le texte produit l’effet d’un film muet dans lequel sont dépeints les multiples visages des maladresses humaines. Rien n’est professé, mais tout est communiqué, déposé avec douceur, en sous-texte. À travers chaque personnage, on accède à l’étendue de nos bévues, celles de nos parents et de nos amitiés. Karine Raymond écrit avec sagacité et maturité. C’est l’écriture d’une femme qui observe, écoute, assimile et déploie. On ressent sa vive compréhension des phénomènes humains et toute la finesse de son regard sur la vie. J’ai apprécié l’habile façon de donner le ton aux désirs d’aventures enfouis. Voir traduit avec lucidité l’importance de nourrir ses passions, donner de l’élan à ses curiosités. Et prioriser ses intérêts et choix de vie, sans craindre de déplaire.

Un vent de fraîcheur côté rencontres amoureuses

À l’ère du fast food sexuel, là, oubliez ça! Les protagonistes ont d’excellents motifs pour déclarer forfait et opter pour la retenue. C’est un portrait certes intéressant, car il réactualise la savoureuse place de la culture du désir, tendance dépassée par la vitesse d’une société de consommation. Jade et Seonjae, ce duo « avance-recule » nous berce de convictions bien rendues concernant l’amour. Si nommer ses sentiments semble une tâche compliquée, elle s’avère nécessaire pour se sentir apte à plonger dans une relation amoureuse sans craindre de se perdre. Ici, la maturité du cœur a été soigneusement mise à l’honneur en faisant s’effondrer la peur d’affronter la vie en solo.

Qui ne s’est pas protégé de nouvelles souffrances suite à une déception amoureuse, s’il a osé croire en l’amour? Car il faut bien l’admettre, aimer est un super apprentissage. Ça ne vient pas avec une bouille épatante sur une application de rencontre. La lecture de Limonade & Kimchi rappelle combien nos histoires précèdent nos élans et donnent le ton à la suite de nos parcours. Ajoutez à cela des différences culturelles, des pressions familiales et quelques erreurs parentales saupoudrées d’un cocktail de blessures et voilà! On est prêt pour une télésérie!

L’analogie de la chenille

Vous connaissez la destinée d’une chenille? Le sort de cet insecte est de se retrouver coincé à un certain moment dans une chrysalide. Impossible d’y échapper, car c’est le seul moyen de permettre sa transformation en papillon. Et cela nécessite plusieurs mues. Vous me voyez venir… Notre parcours d’affranchissement personnel ressemble à celui de la chenille.

Voici donc le cœur de cette histoire interprétée par Jade et Seonjae. Au-delà de l’adversité, il est une quête inavouée, mais implicite à nos vies, celle de renouer avec soi, retracer nos propres couleurs et faire taire la vilaine petite voix par laquelle on s’injure si facilement. C’est un peu ça, l’analogie de la chenille contrainte à devenir papillon. Après avoir rampé et buté contre différents mirages vient un temps où l’on doit prendre la voie de son intégrité et s’envoler doucement vers le royaume des fleurs pour aller en puiser le nectar. Et gloup!

Limonade & Kimchi invite au voyage. Comme chaque aventure comporte son lot d’apprentissages; celle-ci évoque notre essence : des apprentis-sages. Des êtres en mutation vers une voie implicite, honorée ou non : celle de la sagesse. Rien d’ennuyant. Bien au contraire. Devenir sage, c’est faire de sa vie une œuvre qui résonne en cohérence, imparfaitement peut-être, mais construite avec les matériaux d’un cœur aligné sur ce qui a de l’importance. Et c’est à chacun d’en composer la recette.

Un réel talent d’écrivaine

Si la route de chaque être humain est parsemée de défis, le roman de Karine Raymond présente la saveur contemporaine d’une expérience de dépouillement, de lâcher-prise. Ce roman n’est pas le premier jet d’une auteure. Il a été mûri. On capte tout le travail de réécriture. On savoure aussi la richesse du vocabulaire. En fait, nous sommes face à un réel talent d’écrivaine. Voici deux échantillons de phrases délectables : Un simple changement de perspective sur une situation transforme une défaite en opportunité. Puis cette autre jolie phrase : Déléguer le siège du pilote à des tiers, c’est atterrir à coup sûr au mauvais endroit. Vous procurer ce livre, c’est en découvrir plusieurs autres.

La quête de soi est un parcours mal éclairé, mais combien riche d’enseignements, si l’on sait faire quelques aller-retour sur soi. Ce cheminement dans l’obscurité trouve sa brèche d’éclairage à travers les autres. Impossible de devenir papillon privé du miroir d’autrui. Impossible d’accéder à l’authenticité, à la spontanéité et à la franchise, sans devoir abandonner sa chrysalide. À tout âge, plonger dans Limonade & Kimchi, c’est renouer avec sa fragile et si précieuse part d’humanité.

 C'est par ici vers la page de Karine Raymond et ses options d'achat

Diplomates en péril

Ma lecture de Diplomates en péril de Jean-Yves Dionne et Lucie Tremblay m’a introduit dans un univers complexe, déroutant et combien intéressant du monde de la diplomatie.

Que sait-on de la vie, du rôle, des défis et de l’importance du rôle des diplomates canadiens? Si le terme « ambassadeur » peut nous sembler un peu plus familier, nous savons très peu de choses concernant l’exercice des diplomates, une fonction à la fois noble et discrète.

Les diplomates : des travailleurs de l’ombre

Plusieurs liens unissent l’agent 007 et le diplomate canadien. Certes, les deux agissent dans l’ombre. Ils sont tous deux chargés de mission. Secrète pour l’un et à visage découvert pour l’autre, ils ont peu souvent l’esprit tranquille.  Si 007 est grand séducteur au féminin, le diplomate séduit par son écoute, un jugement avisé et un savoir-être hors de l’ordinaire. Son esprit est tourné vers un vénérable objectif : représenter et promouvoir les intérêts de son pays en composant avec un lot de défis contextuels et familiaux.

Ma lecture a dirigé mon attention sur les qualités humaines nécessaires au métier, dont une intelligence émotionnelle bien évidente. Certaines vedettes politiques affectées à ce métier par « récompense » y ont laissé des plumes et des traces. Gros sabots et gros egos n’ont pas leur place en relations internationales. Il s’agit d’une fonction où l’art et la manière sont appris, intégrés et cultivés avec soin, tact et… diplomatie, au fil des années d’expérience. Le concours national de recrutement pour ce groupe d’emploi attire chaque année de 8000 à 10 000 candidatures. Pour une petite poignée de postes à combler, se démarquer relève de l’exploit.

Un métier complexe, exigeant et surtout pas redondant

Fin négociateur, commissaire, représentant, agent de promotion, influenceur, expert en réseautage, correspondant, consul, délégué, messager, mandataire, fondé de pouvoir, chargé de mission, chargé d’affaires… Si le métier emprunte une variété de rôles selon le mandat, c’est sans doute que la fonction diplomate met en valeur un large éventail de compétences. Ajoutons à cela, la nécessité de parfaire ses connaissances culturelles, politiques, linguistiques, organisationnelles et j’en passe.

Notre pays a longtemps figuré parmi ceux où il fait bon vivre. Un système politique démocratique, une économie forte basée sur le commerce international, une ouverture sur le monde et des valeurs fondamentales ont construit sa réputation. Or, l’instabilité mondiale menace la paix et la stabilité de nombreux pays, dont le nôtre. L’influence du Canada s’est affaiblie. Le manque de financement dans les relations internationales, la sécurité et la défense n’aident en rien. Le livre de Jean-Yves Dionne et Lucie Tremblay nous porte à réfléchir. Il nous fait mieux comprendre la douce puissance des relations internationales sur la qualité de nos vies. Et combien notre paix d’esprit est relative, fragile et résolument de qualité porcelaine, dépendamment du gouvernement aux commandes.

Je vous invite à découvrir la superbe recension de François Larochelle, ancien diplomate et analyste en politique internationale.

Chroniques peu diplomatiques

Vous dégusterez la deuxième partie du livre : chroniques peu diplomatiques. Des anecdotes, des situations embarrassantes, tantôt tragiques. Ces chroniques nous transportent dans la réalité diplomatique et nous fait dire : OMG! comme ce doit être palpitant et à la fois angoissant! Vivre sa carrière dans différents pays, en compagnie d’une famille grandissante, a sans doute ses aspects exaltants. Mais veiller aux besoins et à la sécurité de chacun est résolument la partie 007 la plus préoccupante.

Si vous aimez les balados, je vous invite à découvrir le livre avec extrait de 13 minutes sur Les chuchoteurs du livre. Diplomates en péril est disponible sur le site leslibraires.ca ou directement en ligne chez l’éditeur, juste ici :

Diplomates en péril suivi de chroniques peu diplomatiques

Le vagabond voyageur

Titre du livre Le vagabond voyageur décrite par un voyageur sur une route de campagne

Mis à part les auteurs de grands classiques et certains chouchous contemporains que j’affectionne, il est rare de me voir lire un roman. Le vagabond voyageur d’Amyot Bachand m’a toutefois titillée. C’était en mars dernier. Nous partagions une table au Salon du livre des Laurentides.

Promouvoir ses livres, chose parfois difficile pour un auteur

Je n’ai pas l’habitude de faire ma « vendeuse » dans un Salon du livre ou ailleurs. L’aplomb de mes années en affaires étant derrière moi, parler d’un « bébé livre » m’est parfois difficile. Une bonne chronique journalistique et plusieurs témoignages de lecteurs sont sans doute de bien meilleurs porte-paroles. En fait, promouvoir son propre livre, c’est traverser un long chemin de mise en marché. Une démarche similaire au lancement d’une entreprise solo.

Le jour du Salon du livre, je me suis dit qu’il était temps d’oser parler de mon livre avec fougue. En croyant me donner de l’aplomb, j’ai demandé à Amyot ce qu’il dirait du sien, dès l’arrivée des premiers visiteurs à notre table. Comme moi, Amyot n’a rien du vendeur automatique. Or, ma surprise s’est transformée en facteur de stress dès qu’il a conclu la présentation de son livre. La naturelle aisance d’Amyot à présenter son vagabond voyageur m’a plongée dans un profond moment d’incompétence. Je n’y arriverais pas…

Le vagabond voyageur d’Amyot Bachand

Le vagabond voyageur, c’est la grande aventure de Jacques, le protagoniste du roman d’Amyot Bachand. Comme toute personne attachante, Jacques possède un savoir-être, un altruisme et une intelligence émotionnelle hors du commun. Ce héros romanesque nous happe subtilement et avec élégance. Il sème en nous le désir de partir à sa rencontre au hasard d’une route. Puis voilà, le mal est fait, impossible de lâcher cette lecture de 325 pages. Piégée, je me suis dit :  mais pourquoi ne lis-tu pas davantage de romans d’aventures?

Un contenu rafraîchissant

Le vagabond voyageur nous invite à entreprendre, nous mettre en chemin, risquer l’aventure… Ce roman fait bondir en nous cet espace où, ce qui prend l’allure d’une fuite, devient plutôt une quête de soi, un renforcement identitaire. Mieux encore, une révélation de ce que peut être notre grandeur, la vraie, celle qui se tient loin des béni-oui-oui, des carrefours bienséants ou politiquement corrects. Le héros, dans toute sa vérité – devrais-je plutôt nommer – sa belle authenticité, fait monter d’un cran l’importance du voyage pour se révéler à soi et aux autres. Qui connaît de nos jours, un jeune de 16 ans qui ose prendre l’autobus pour Québec ne sachant pas trop où cela va le conduire? Nul besoin d’aller se perdre en Thaïlande pour éveiller débrouillardise et courage. Un départ tout simple pour Québec conduira le jeune Jacques aux États-Unis.

En bravant les défis, le héros d’Amyot Bachand nous rappelle la force d’une équipe, du soutien à autrui, les avantages multiples associés à la discrétion et les mérites associés au dévouement. Il souligne l’importance de la confiance que les gens nous accordent et la satisfaction d’une vie tournée vers nos valeurs. Voilà les aspects rafraîchissants de cette histoire dans un monde où les peureux –  je dirais plutôt – « les moins audacieux », sont indéniablement plus nombreux.

Écrire : n’est-ce pas se dévoiler un peu?

Je parierais que Jacques et Amyot Bachand partagent des traits communs. Il est parfois difficile de contenir ou masquer certains de nos traits lorsqu’on écrit une fiction. Ces parties de nous qui traversent le tamis font notre signature, notre spécificité d’auteur. Si un jour j’arrive à mieux connaître Amyot, probable que je lui demanderai : « coudonc, Amyot, tu sais ton héros, Jacques, n’est-ce pas un peu, beaucoup, passionnément toi ? »

Le vagabond voyageur plaira à plusieurs

Que vous soyez amateurs de véhicules ou pas, vous en apprendrez sur la conduite automobile. Vous avez un penchant pour la sensualité, les relations amoureuses? C’est inclus dans l’aventure. Si vous êtes plutôt essai, poésie, bande dessinée, ou je-ne-sais-quoi, faites comme moi, laissez vous happer. Impossible de mettre de côté cet ouvrage sans connaître la fin. Le vagabond voyageur est une parfaite lecture estivale, à emporter avec soi sur la route, dans le spa avec une margarita ou comme il vous plaira. Le langage est familier, le rythme rapide.

Tout comme moi, Amyot fait partie de l’Association des auteurs des Laurentides. Jetez un coup d’œil aux entrevues d’auteurs.

Le bouton ci-dessous est un lien vers une vitrine où vous procurer le doux moment de détente d’Amyot Bachand. Dans les Laurentides, vous le trouverez à la librairie l’Arlequin. Sinon, vous pouvez commander un exemplaire à Amyot Bachand par courriel.

Le vagabond voyageur Commande en ligne

21 jours de bienveillance pour fortifier l’estime de soi

Messages bienveillants

Fortifier l’estime de soi

J’ai bien inscrit « fortifier l’estime de soi », car chacun de nous est déjà le bénéficiaire légitime d’une profonde dose d’estime à son égard. Or, la plupart du temps, cette sublime ressource se trouve coincée sous une pile de messages frauduleux : de véritables pourriels indélogeables. L’estime de soi est une essence intérieure dont le besoin fondamental est d’être arrosé, par soi d’abord. Comment l’arroser quand on ne se rend plus compte de son existence? Sans doute cent personnes ont pu te dire combien tu es une personne super, merveilleuse, extraordinaire, compétente à ceci ou cela… Mais un jour, si ce n’est plusieurs, tu as téléchargé un de ces foutus messages diaboliques qui court-circuitent l’accès aux multiples raisons de t’aimer. Et depuis, tu cherches 1304 recettes pour récupérer ce qui t’appartient!

Manifestations d’une faible estime de soi

Un jour, une personne m’a écrit ce message qui contenait toutes les manifestations d’une faible estime de soi. « Je me sens constamment insatisfaite face à ma vie. Plutôt pessimiste, je me culpabilise au lieu de me responsabiliser. Je vis beaucoup de détresse face à l’échec, accompagné de sentiments de honte.  J’en arrive à redouter les difficultés à venir.  Pour moi, la vie est une une suite d’épreuves. Je m’interdis de me réjouir pour éviter de me sentir malheureuse ensuite.  Même quand les choses vont bien, je m’inquiète. Mon indécision est très présente, tout comme ma méfiance et ma façon de douter de tout. Mon état d’insatisfaction semble permanent, tout comme ma difficulté à passer à l’action. Je vis beaucoup de stress face aux épreuves, face à l’inconnu, face à autrui et même face à la réussite. J’éprouve de la difficulté à m’aimer et à aimer les autres. En plus, je sais que je ne devrais pas, mais j’accorde une importance exagérée aux opinions des autres et suis vulnérable à la critique. »

Amour de soi :  le vase de cristal pour fortifier l’estime de soi

L’estime de soi est fondée sur trois éléments : l’amour de soi, l’image de soi et la confiance en soi.  Le plus fondamental des trois est l’amour de soi.  À la manière d’un vase de cristal, il est le contenant qui permet aux deux autres éléments de se révéler. Pour plusieurs, s’aimer n’a aucun sens, car l’habileté à le faire est restée coincée, souvent très tôt dans la vie. Or, l’amour de soi se débloque, se fortifie, se nourrit. En m’accordant de la valeur, j’accepte chacune de mes qualités tout comme chacun de mes défauts avec autocompassion, sans m’exiger de conditions. Un amour sans condition ne repose pas sur des performances, des réalisations ou des échecs.  C’est un amour gratuit, généreux, sans calcul ni attentes. L’amour de soi m’assure une protection contre les moments difficiles.  Il est impensable de s’aimer en se dénigrant. Pour nourrir l’amour de soi, il est indispensable de transformer tout faux message téléchargé par mégarde dans son cerveau.

Image de soi

C’est le regard que je porte sur moi-même. L’image de soi est une conviction, vraie ou fausse, face à ma valeur, mon potentiel, mes limites.  Habituellement, nos expériences de vie personnelle et professionnelle nous conduisent à nous fabriquer une persona. La persona est un masque social, une sorte d’identité qui sert à nous identifier aux yeux des autres.  Il arrive parfois que ce masque dépasse son utilité sociale.  C’est le cas lorsqu’on l’adopte comme identité propre, en n’ayant plus accès à ce que nous sommes vraiment.  L’image de soi est alors teintée de ce masque fictif.  Pour changer sa vie, il est indispensable d’examiner l’image que j’ai de moi-même afin de voir mon besoin de la remettre en perspective. La vidéo Perfect to me rejoint l’idée d’être tout à fait libre de nous aimer, tel que nous sommes.

Confiance en soi

La confiance en soi se vit à travers mes comportements, mes actions. On développe la confiance en soi en apprenant à se connaître. J’entends déjà : Mais je me connais très bien! Comment se fait-il que je n’aie pas confiance en moi?  Se connaître exige de reconnaître ses forces, ses besoins, respecter ses limites, éliminer ses attentes face aux autres et fonder ses choix à partir de ses valeurs. Se connaître est un exercice d’observation et de conscience de soi. C’est apprendre à devenir sa meilleure amie pour la vie! Plus on craint de passer à l’action, moins on la développe. Le fait d’abandonner ses objectifs affecte l’estime de soi. Dans mon livre La joie malgré tout, je dévoile un texte ou plutôt une lettre que je me suis écrite pour mon 34e anniversaire. Je l’ai ajouté au livre pour que tu puisses te l’approprier, car elle pourrait être écrite pour des milliers de personnes. Je l’ai glissée au chapitre intitulé « La joie de s’aimer ». Tu peux découvrir mon livre en cliquant sur le bouton ci-dessous. Donne-m’en ensuite des nouvelles par courriel !

La joie malgré tout !

Miser sur ses forces

La dose d’estime de soi varie selon notre histoire personnelle, nos expériences, notre milieu et les gens fréquentés. Si la tienne ne te semble pas super et que tu souhaites la développer sans y investir des années, je t’invite à miser sur tes forces!  Mieux te connaître permet de prendre de la hauteur vers ta réelle valeur. En investissant sur tes forces, tu te donnes le droit de vivre plus de succès, de plaisir et un meilleur sentiment d’efficacité personnelle. Il est beaucoup plus facile de garder le cap sur ses objectifs lorsque la route est claire. Tes forces sont des points de références, les lampadaires sur ton parcours de vie. Miser sur elles, c’est garder tes lumières allumées vers des résultats à la hauteur de tes aspirations !

21 jours de messages bienveillants pour fortifier l’estime de soi

Pour fortifier l’estime de soi, dépasser les pourriels malencontreusement téléchargés, je t’ai préparé un exercice échelonné sur 21 jours. Si tu souhaites vraiment voir la différence après 21 jours consécutifs de pratique, suis bien les consignes et fixe une plage horaire à respecter. C’est gratuit! Et totalement bienveillant. Je l’ai moi-même expérimenté durant ma formation en psychologie corporelle. Comme toute expérience qui se veut positive, cela requiert un véritable engagement : 21 jours, non-stop! Je te lance le défi!  Fais-moi ensuite part de ton expérience par courriel. ça me ferait vraiment plaisir!

 D'accord pour 21 jours de messages bienveillants !

Extravertie ou introvertie: clarifier votre type psychologique

Femme en questionnement à savoir si elle est extravertie ou introvertie.

Crois-tu être extravertie ou introvertie? Plusieurs opposent ces deux dimensions de la personnalité. Une compréhension plus approfondie permet de mieux cerner le fonctionnement de ces deux polarités. L’attitude extravertie ou introvertie décrit la façon dont tu entres en contact avec le monde et comment est orientée ton énergie. La tentative pour classer les êtres humains en types a une longue histoire. La contribution de Carl G. Jung à une description des types psychologiques facilite notre compréhension. En cernant mieux nos différences, Jung nous invite à dépasser les préjugés. Nous éveiller à la complémentarité de ces deux formes d’attitudes dans notre société et en milieu de travail facile le vivre ensemble. Bien entendu, cela ne va pas de soi, car les préjugés sont tenaces.

Deux attitudes face au monde

Très souvent, la personne extravertie sous-estime son opposé (et vice versa). Elle voit l’aspect négatif plutôt que les qualités positives de l’attitude opposée. Cela provoque d’éternels malentendus, des valeurs polarisées et des modes de vie bien différents. Un comportement équilibré afficherait à part égale l’extraversion et l’introversion. Mais il arrive plus fréquemment qu’une attitude prévale sur l’autre. Or, personne ne vit exclusivement sur l’un ou sur l’autre mode. Un homme habituellement calme et réservé, plutôt introverti, manifestera un enthousiasme considérable pour quelque chose qui l’intéresse vraiment, mais l’impact dans son milieu sera différemment exprimé que celui du type extraverti.

Les différences dans l’enfance

La différence « extravertie ou introvertie » apparaît très tôt dans l’enfance. On peut retrouver au sein d’une même famille des enfants extravertis et d’autres introvertis. Ce qui est parfois difficile pour ces derniers qui tendent à être effacés par la sociabilité des frères et sœurs extravertis. La première marque d’extraversion chez un enfant est sa rapide adaptation à son environnement. L’enfant extraverti tend à se développer rapidement, car il est moins prudent. Il risque davantage, cherche à faire bonne impression et tout ce qui est inconnu semble le séduire. C’est souvent le type d’enfant populaire auprès des parents ou des enseignants.

L’enfant introverti est davantage timide et hésitant. Il aime moins les situations nouvelles et préfère jouer seul et n’avoir qu’un seul ou peu d’amis. Cette attitude inquiète parfois les parents. Les enfants introvertis sont plus réfléchis et leur imagination est riche. Ils ont besoin de temps pour développer leurs qualités et se sentir à l’aise dans le monde.

Les extraverties

L’adulte extraverti est sociable et s’intéresse à une variété de sujets. Il aime les réunions, les fêtes. D’ordinaire actif, il aime s’occuper des affaires et de la vie sociale. Les intellectuels extravertis ont des qualités similaires et donnent le meilleur d’eux-mêmes en travaillant en équipe ou en transmettant leurs connaissances. Leurs bonnes relations avec le monde les rendent efficaces et énergiques. Les extravertis sont habituellement plus optimistes et enthousiastes, bien que leurs manifestations puissent s’avérer plutôt éphémères. Il en est de même, parfois, de leurs relations. Le point faible des extravertis est une tendance à la superficialité. Aussi, n’aimant pas la solitude, ils jugent la réflexion ou l’introspection plutôt difficile et manquent parfois de recul par rapport à eux-mêmes.

Les introverties

L’adulte introverti est plus retiré et discret. Doté d’une préférence pour la réflexion, il présente une bonne capacité de concentration. Moins à l’aise en société, il peut se montrer malhabile au plan relationnel, ce qui est souvent mal interprété par son environnement. Le meilleur de son énergie est orienté vers la vie intérieure. Il aura tendance à être très consciencieux, critique et gardera cachées ses meilleures qualités, ce qui peut le rendre incompris des autres. Le type introverti n’investie pas son énergie à impressionner autrui ou à se disperser dans une multitude d’activités. Il a souvent développé des connaissances hors du commun. Il met ses dons ou talents plus facilement à profit, bien au-delà des extravertis.

Les introvertis offrent le meilleur d’eux-mêmes dans la solitude ou au sein d’un petit groupe. Leur propre jugement compte plus pour eux qu’une opinion généralement acceptée. Un introverti repoussera un livre populaire et dépréciera tout ce qui est largement applaudi. Son manque de conformisme peut s’avérer pertinent, lorsque mis au bénéfice de créations, de conceptions, par exemple. Malgré leur manque d’aisance en société, ils sont des amis loyaux, sympathiques. Ils développent facilement leur capacité d’empathie.

Extravertie ou introvertie : une influence directe sur le bonheur au travail

Face au choix ce carrière, l’attitude face au monde est une donnée fondamentale. Par exemple, un type introverti choisit de s’orienter vers l’enseignement, vu ses intérêts face aux concepts d’apprentissage et à l’égard des technologies éducatives. Cet enseignant, doté d’une belle créativité et souhaitant mettre celle-ci à profit, se retrouve en épuisement professionnel en moins de quatre ans d’enseignement. L’introversion de son énergie aura tenu un rôle actif dans sa difficulté d’adaptation à la réalité du milieu.

De son côté, le type extraverti a besoin d’être en relation avec d’autres dans un but d’influencer, de diriger, de défendre. L’animation et la gestion de classe seront de moindres enjeux en situation d’enseignement. Ailleurs, celui-ci peut se montrer compétent dans l’analyse de données et la résolution de problèmes. Toutefois, à un poste où son énergie sera mobilisée dans la réflexion et le peu de contacts, il sera vite démotivé et souhaitera vite changer de milieu.

Là où la différence devient complémentaire

Dans la vie professionnelle, les personnes extroverties ou introverties se comprennent mal et ont tendance à ne voir que la faiblesse de l’autre. La mobilisation d’équipe mise beaucoup sur la nécessité des différences. En résolution de problèmes ou en brainstorming pour la recherche d’idées innovatrices, leurs différences sont grandement appréciées et pertinentes.

Par ailleurs, en contexte de couple, il semblerait plus facile de s’unir à son opposé. Comme si chacun souhaitait inconsciemment gagner en complétude pour évoluer, donner de l’élan à sa personnalité. Or, les moins audacieux opteraient plutôt pour le bon vieux statuquo du « qui se ressemble s’assemble ».  Pour vérifier tout ça, téléchargez le petit questionnaire extravertie ou introvertie sans toutefois mettre votre couple en péril!  Vous m’en donnerez des nouvelles.

Extravertie ou introvertie ?

Identifier ses motivations afin d’élever son indice de satisfaction

Jeune homme très souriant

Impossible de ne pas avoir croisé une personne arborant une sorte de bonheur facile. Ces gens heureux qui parfois nous énervent sont des cadeaux, car ils sont des miroirs. Croiser leur route, c’est recevoir un SMS où il est écrit : Hey! Toi aussi tu peux être heureux!

Il est superflu de mentionner combien le travail joue un rôle important dans nos vies. Surtout, lorsqu’il procure un sentiment d’accomplissement ou de réalisation personnelle. Ceux qui ont trouvé une réelle signification dans leur carrière qualifient leurs journées de travail d’énergisantes. En effet, être heureux au travail compte pour une des plus grandes sources de joie et de fierté. Mais il n’y a pas que le travail rémunéré pour être motivé et heureux. Contribuer au sein d’une collectivité, exercer sa créativité, partager ses compétences avec les autres… Partout et en toute activité où je m’engage avec joie, je peux trouver épanouissement et bonheur durable. Pour cela, faut-il identifier ce qui nourrit ma joie…

Le travail comme moteur de sens

Sonya Lyubomirsky, professeur de psychologie à l’Université de Californie a dirigé plusieurs études en milieu de travail. Ses conclusions démontrent que lorsque les gens se réalisent au travail, ils offrent une meilleure qualité et productivité. Aussi, ils ont généralement de meilleurs salaires. A l’inverse, lorsque les gens ne trouvent aucun sens à leur travail, ils deviennent dépressifs et anxieux. Des recherches ont démontré qu’il n’y avait rien de plus néfaste pour la santé qu’être sans emploi plus d’un an. Il semblerait même que l’on se remet plus rapidement de la mort d’un conjoint que d’une période prolongée de chômage.

Mon souvenir de Gérard

Cela me rappelle Gérard, pileur professionnel! J’intervenais en counseling dans une entreprise de distribution qui devait fermer ses portes lorsque Gérard entra pour sa première rencontre. Gérard, 47 ans ans, avait terminé ses études primaires et comptait vingt années de service pour le même employeur. Dès son entrée dans mon bureau, il affichait une personnalité confiante et entreprenante. Il n’a pas attendu que je l’invite à s’asseoir et prit d’assaut le contrôle de la conversation.

« Bonjour ma p’tite dame! Moi, c’est Gérard, pileur professionnel, à votre service! » Je lui dis avouer méconnaître le rôle d’un pileur professionnel et l’ai invité à me parler de son travail. Je venais d’ouvrir là une porte qui me permit de devenir en l’espace d’une heure la réceptrice que je rêve d’être lorsqu’on me parle de ses choix, de son métier, de sa profession avec ce quelque chose qui ressemble à une foi inébranlable.

Alors que les collègues de Gérard présentaient leurs services comme étant ceux de journaliers prêts à travailler à « n’importe quoi », Gérard, pileur professionnel, souhaitait se mettre à la recherche non pas d’un emploi, mais d’un employeur qui saurait reconnaître les bénéfices qu’il peut retirer d’un bon pileur professionnel. Il mit en évidence sa capacité à veiller aux activités de stockage à l’intérieur de conteneurs, procéder aux calculs visant à maximiser l’espace de stockage et la répartition du poids des marchandises. En fait, il veillait à éviter tout risque susceptible d’affecter la qualité des marchandises. Il m’exposa ses qualités, ses aptitudes et me décrivit longuement combien son patron lui avait fait confiance et n’en avait jamais été déçu. Il ne me posa qu’une seule question : « Pouvez-vous me dire s’il y en a d’autres, des boss comme j’avais? »

L’attitude c’est l’altitude de sa vie

J’insiste beaucoup sur l’importance de l’attitude, parce que je crois, avec une foi inébranlable moi aussi, qu’en dépit de caractéristiques présentées comme pouvant affecter l’employabilité (âge, scolarité, ancienneté, mobilité, expérience, etc.), l’attitude avec laquelle nous abordons tout projet, un emploi ou activité, est de loin ce qui trace les frontières de notre bonheur dans la vie. En effet, Gérard devait probablement en énerver plusieurs au travail avec son bonheur puissance mille!

Une activité orientée sur ses motivations fondamentales

Des individus et des équipes passionnées, ça existe. Quel est leur secret? Sur une période de dix ans, trois études sur la motivation au travail ont été réalisées auprès de plus de 850 000 personnes issues de différents milieux de travail aux États-Unis. Ces études ont révélé que les gens les plus énergiques ont orienté leur travail en fonction de leurs motivations fondamentales. Pourquoi alors ne faisons tous pas de même? Très souvent, on méconnaît la façon d’identifier ses motivations, repérer un projet inspirant, encore moins organiser son travail en fonction de ses intérêts. On se place trop souvent en attente d’autrui pour espérer stimulation. Le bonheur, c’est pourtant notre entière responsabilité.

Ainsi, plusieurs attendent que leur supérieur propose quelque chose qui puisse transformer leur vie au travail. Quel patron s’y connait véritablement en motivation? D’autres attendent l’arrivée de la retraite pour être heureux. Dans mes années d’emploi au sein d’une grande pétrolière, les statistiques du bureau médical de l’entreprise avaient établi l’espérance de vie des travailleurs à… deux ans, suite au départ à la retraite. Aussi, j’ai cessé de compter le nombre de fonctionnaires rencontrés à mon bureau de consultation qui attendaient la retraite pour passer à l’action et enfin être heureux. La retraite n’offre aucune garantie de bonheur ni de longévité. Tous le savent, mais… attendent. Pendant ce temps, le sable de notre sablier de la vie s’écoule inexorablement et les belles années, celles du plus jeune âge, s’envolent.

Identifier ses motivations

Les résultats de recherches empiriques énoncées plus haut affichent combien chaque individu est mobilisé par des sources spécifiques de motivation. De plus, lorsqu’un emploi satisfait cet ensemble de motivations, les gens sont plus heureux et plus engagés face à leur travail. Or, la plupart des gens connaissent très peu leurs sources de motivations au travail. Encore moins comment les mettre à profit. Pour transformer un emploi banal en passion, il n’est pas toujours nécessaire de changer d’emploi. Parfois, il suffit de changements apportés dans l’organisation du travail ou au niveau des responsabilités. L’outil des sources de motivation permet d’identifier ses motivations afin de procéder à des changements pertinents. Les huit profils d’engagement sont une autre façon d’identifier ce sur quoi on établit ses critères d’engagement professionnel et face à sa vie.

Les 8 profils d'engagement : Je veux découvrir le mien !

Certains seront donc stimulés par la compétition, d’autres par les défis, la créativité associée à une tâche, les relations sociales, etc. En alignant nos sources de motivation en fonction du choix de nos activités ou engagements personnels ou professionnels, on gradue l’échelle de notre indice de… bonheur!

Chaque personne a avantage à prendre en charge sa carrière, sinon sa vie. Souvent, cela débute avec l’identification des sources d’insatisfaction. En connaissant ce qui draine notre énergie, on peut ensuite plus facilement identifier ce qui nous en procure.

Identifier mes motivations, ça m'intéresse !

Nos motivations évoluent dans le temps

Une personne qui connait ses motivations peut identifier les changements à apporter à sa vie comme à son travail. Comprendre ses motivations peut même conduire une personne à remettre en question ses choix professionnels et l’inciter à entreprendre une démarche de transition. Nos motivations changent avec les stades du développement humain. Avec le recul, il est facile de voir combien vos motivations de la vingtaine ont été remplacées par d’autres, plus appropriées au stade de la trentaine, par exemple. Enfin, nos motivations évoluent avec la période d’âge où l’on se situe.

Identifier ses motivations à la retraite

En route vers la retraite ou en plein cœur, nos motivations s’adoucissent, se vivifient, à moins d’arriver à ce stade complètement brûlé par un surcroit d’investissement. Un travail d’élagage s’impose alors et c’est pourquoi un bilan de vie prend tout son sens. La transition vers la retraite est un moment crucial de la vie et les motivations qui sous-tendent cette décision peuvent varier d’une personne à l’autre.

Pour certains, il s’agit désormais de profiter de la vie en explorant de nouveaux intérêts et prendre du temps pour soi. Ce temps pour soi devient un véritable cadeau, car la vie active « carrière-famille-enfants » maintenant derrière, ouvre la porte à une disponibilité de temps où tout projet devient possible, à moins bien sûr de se recroqueviller dans sa coquille. Le stress derrière soi, on peut pleinement se concentrer sur son bien-être physique et mental.

La retraite offre à plusieurs l’occasion de partager leurs compétences. Transmettre ses connaissances est d’une richesse inouïe tant pour soi que pour autrui. Des passions enfouies, il y en a tout plein lorsqu’on atteint ce stade de vie. C’est l’heure où la créativité s’exprime librement en générant une dose de joie inégalée.

Se mettre en mode audace-créativité à la retraite

La joie de créer est l’une des thématiques importantes de mon livre La joie malgré tout, car nous en sommes tous dotés et trop nombreux à l’avoir étouffée sous nos responsabilités. Plusieurs affirment que c’est une véritable chance d’être créatif, d’apprendre de nouvelles choses et de prendre des risques sans craindre l’échec. Même sans travail rémunéré, l’engagement prend de nouvelles formes et invite chacun à rejoindre des groupes au sein desquels créer de nouveaux liens et continuer à contribuer, autrement plus léger.

En somme, la retraite est une période de transition où les individus réfléchissent à leurs priorités. Le fait d’identifier ses motivations  nouvelles facilite le besoin affirmé de vivre pleinement tout en étant actif d’une manière toute aussi nouvelle.

Les motivations extrinsèques et intrinsèques

Longtemps on a cru que les gens étaient motivés par des récompenses extrinsèques. Par exemple, le salaire, les bonus, les promotions et toute autre forme de reconnaissance venant de leur environnement. Grâce aux travaux de psychologues et chercheurs, tel Frederick Herzberg et Edward Deci, nous savons aujourd’hui que la motivation « durable » est un phénomène exclusivement intrinsèque. Autrement dit, c’est en nous seulement qu’il est possible de créer une motivation qui puisse nous engager durablement. Voilà donc pourquoi il importe de mieux identifier ses motivations; ce qui nous fait résonner, vibrer, nous sentir vivant!

Le futur ne nous appartient pas. C’est au présent, à chaque jour et dans l’instant qu’il nous revient d’être heureux et en accord avec soi et les choix que nous faisons.

Des lectures pour voir d’autres visages du bonheur

La joie malgré tout renferme différentes thématiques visant à cultiver la joie de s’aimer et apprendre à miser sur le meilleur de soi. Écrit avec sensibilité, intimité et bienveillance, cet ouvrage vous permettra d’interroger certains aspects de votre vie afin d’en déployer l’essentiel.

Le roman intimiste Désorientés et heureux vous fera découvrir comment deux êtres se servent de leurs défis de vie pour se recréer et enfin découvrir de nouveaux projets porteurs de sens.

Voici aussi un article qui pourrait vous intéresser: Donner un sens à sa vie.

Références au texte

Gostick, A. and Elton, C., What Motivates Me, Put Your Passions to Work, Culture Work Press, Kamas, USA.

Clarifier mes valeurs : pour plus de légèreté et d’authenticité

Pendule bien aligné reflétant l'importance des valeurs personnelles

Clarifier mes valeurs, c’est faire le ménage du printemps afin de vivre avec plus de légèreté et d’authenticité. En effet, chaque fois où je m’éloigne de ce qui est important pour moi, je renonce à la joie. Chaque fois où j’agis ou m’exprime dans le vent contraire à mes valeurs, je renonce à mon intégrité, à ma cohérence intérieure. Au final, ce glissement d’une coche (ou deux) vers une estime affaiblie, finit par coûter cher. Marcher à côté de soi, c’est rompre avec la meilleure partie de soi: celle qui vise à conserver l’harmonie intérieure.

Clarifier mes valeurs au travail : Un voyage vers l’authenticité

Une carrière alignée sur tes valeurs prend plusieurs formes. C’est tantôt un parcours à travers lequel on apprend à développer et mettre à profit une variété de compétences. C’est aussi un véhicule par lequel optimiser tes forces et développer des attitudes épanouissantes. Inévitablement, c’est un espace consacré aux rencontres, aux échanges, au développement d’habiletés relationnelles et au raffinement de ton intelligence émotionnelle.

Une carrière, c’est un monde rempli d’opportunités, de transitions, de tolérance à l’ambigüité et d’adaptation au changement.  C’est à la fois, un espace de vie avec ses haut et ses bas, ses moments forts, puis ces tournants empreints de vulnérabilité et de remise en question.  Une carrière, c’est sans doute un chemin où rencontrer les plus extraordinaires défis et où se joue parfois les plus sordides guerres de pouvoir.

Une carrière, c’est vivant.  Ça bouge.  Ça se transforme.  C’est un grand et un petit mouvement, tantôt une onde et parfois un raz-de-marée où on a l »impression que tout va s’effondrer.  Puisqu’une carrière n’a véritablement rien de statique, c’est une illusion de croire qu’un choix un jour, c’est un choix toujours!

Une personne qui a acquis de multiples expériences sera valorisée pour l’éventail de ses compétences et la richesse de ses horizons organisationnels.  Par ailleurs, l’immobilité professionnelle aura son lot de défis, puisqu’elle te confrontera à la nécessité d’actualiser ton potentiel.  Lorsqu’on est assis trop longtemps sur la même chaise, on risque l’endormissement.  En sortant de sa zone de confort, on s’ouvre à la vie.

Alignement des valeurs dans la vie : La clé du bonheur intérieur

Tout individu a besoin d’un espace où vivre différentes expériences, s’épanouir, mettre à profit sa créativité, traduire sa façon personnelle d’être au monde.  Et ça ne se vit pas exclusivement par le cheminement d’une carrière.  En effet, puisqu’on ne vit pas qu’à travers une seule lunette, nos rôles sont multiples, heureusement.  On risque bien sûr certains pièges si l’on croit pouvoir mener tous ces rôles de front avec les mêmes critères d’excellence.  Où donner de la tête?  Quoi prioriser?  Par où commencer pour voir clair dans sa vie ?

Cette vidéo présente un artiste visuel qui oriente son travail sur la beauté des valeurs humaines. Les valeurs personnelles ont aussi inspiré le peintre René Magritte.

Des exercices repères pour clarifier ses valeurs

Le premier pas pour diriger sa vie en pleine conscience consiste à se fixer un rendez-vous avec soi-même, au minimum une fois l’an, afin de réexaminer ses repères. Voici donc deux exercices « repères » pour garder le cap sur sa vie personnelle ou professionnelle :

Situe tes cinq principales valeurs

Qu’est-ce qui a de l’importance à tes yeux? Définie le sens de chacune de tes valeurs pour t’assurer de son authenticité. Par exemple, si l’argent figure parmi ton top cinq, spécifie dans quel but ou à quelle expérience ou projet servira cet argent. Si tu relies tes valeurs à des buts concrets, spécifiques, mesurables et évolutifs, elles deviendront de véritables moteurs d’engagement. En prenant le temps de réfléchir à ce qui a de l’importance pour toi, tu seras à même d’engager des actions là où ça compte véritablement. Tu peux trouver plusieurs exemples de valeurs sur le Web. Si tu souhaites un guide professionnel pour structurer ta réflexion, le mien est disponible.

Identifie des objectifs alignés sur tes valeurs

Identifier des objectifs alignés sur tes valeurs te fera vivre plus de cohérence intérieure et affirmera tes engagements. Les objectifs concrets nourrissent la vision. Par exemple, si le fait d’exercer un leadership positif fait partie de tes valeurs, tu souhaiteras sans doute développer ton impact sur la mobilisation de ton équipe. Une équipe mobilisée, c’est si stimulant!

Clarifier mes valeurs : les avantages d’une vie alignée

  1. Clarté et Direction : En vivant selon ses valeurs, on développe une clarté sur ce qui est vraiment important dans la vie, ce qui permet de prendre des décisions plus éclairées et de suivre un chemin plus défini.
  2. Satisfaction et Bien-être : Lorsque nos actions sont en harmonie avec nos valeurs, cela génère un sentiment profond de satisfaction et de bien-être, car nous nous sentons authentiques et en accord avec nous-mêmes.
  3. Confiance en Soi : Le fait de vivre en accord avec ses valeurs renforce la confiance en soi, car cela témoigne d’une intégrité personnelle et d’une cohérence interne qui sont très valorisées.
  4. Résilience face aux Défis : Les personnes qui vivent selon leurs valeurs ont tendance à être plus résilientes face aux défis et aux obstacles, car elles ont un socle solide sur lequel s’appuyer dans les moments difficiles.
  5. Relations Authentiques : Lorsque nous sommes alignés sur nos valeurs, nos relations avec les autres tendent à être plus authentiques et satisfaisantes, car nous attirons naturellement des personnes qui partagent nos convictions et notre façon de voir le monde.
  6. Sentiment d’Accomplissement : Accomplir des actions qui sont en accord avec nos valeurs donne un sentiment profond d’accomplissement, car nous savons que nous contribuons positivement au monde qui nous entoure.
  7. Stabilité Emotionnelle : Vivre en harmonie avec ses valeurs offre une stabilité émotionnelle, car cela permet de naviguer plus aisément à travers les hauts et les bas de la vie en ayant un ancrage solide.

En résumé, une vie alignée sur ses valeurs apporte non seulement une plus grande satisfaction personnelle, mais aussi une meilleure qualité de vie dans tous les aspects, des relations aux décisions professionnelles et aux choix de vie.

Un livre intimiste et bienveillant pour aller plus loin …

La joie malgré tout renferme différentes thématiques visant à cultiver la joie de s’aimer, d’aimer et miser sur ses valeurs et sur le meilleur de soi. Écrit avec sensibilité, intimité et bienveillance, cet ouvrage vous permettra d’interroger certains aspects de votre vie afin d’en déployer l’essentiel.

Besoin d’aide pour clarifier tout ça?

Clarifier tes valeurs, c’est prendre soin de ta vie. Le plus difficile dans cet exercice consiste à fixer un temps de rencontre hors de l’agitation. La première fois, l’exercice exigera une certaine réflexion pour identifier tes vraies valeurs.  Une fois cela fait, les objectifs devraient suivre. Si tu souhaites aller au plus court et te procurer un guide à partir duquel explorer tes valeurs, tu trouveras ce qu’il faut juste ici. Si tu as des questions suite à ces moments de réflexion, n’hésite pas à m’écrire.

Le guide " Clarifier mes valeurs "

La psychologie positive : pour relever son indice de bonheur

la psychologie positive c'est comme cette image de zipper qui s'ouvre sur la beauté du ciel

La psychologie positive est une science qui a vu le jour au début des années 2000. Elle met l’emphase sur ceci : plutôt que de réparer ce qui va mal, on s’intéresse à développer ce qui est fort.

Martin Seligman est le père fondateur de la psychologie positive. Cette psychologie n’est pas l’art de se convaincre que tout va bien; ce qui serait véritablement naïf. En fait, force est de constater qu’il y a des choses qui vont mal aujourd’hui, comme demain. Comment alors porter intentionnellement son regard sur ce qui fonctionne bien?

La psychologie positive au travail vise à développer les forces et les compétences des individus. Elle vise aussi à augmenter l’expérience d’émotions positives afin de générer épanouissement personnel et performance. Si elle fonctionne sur le plan professionnel, elle est tout aussi pertinente sur le plan personnel. C’est une science fondée sur la compréhension du fonctionnement optimal et des caractéristiques du bien-être.

Chercheurs québécois en psychologie positive

Au Québec, les professeurs chercheurs associés à l’étude des forces sont de plus en plus nombreux. Philippe Dubreuil de l’UQTR et Jacques Forest de l’UQAM sont de ceux-là. Ce dernier explique les motivations fondamentales qui poussent les individus à s’engager, donc à être motivés. Ces explications sont issues de la théorie de l’auto-détermination, laquelle est étudiée par les étudiants de différences facultés des sciences humaines. Vous trouverez ici une présentation fort intéressante sur la question par Jacques Forest de l’UQAM.

Le concept du Flow

En psychologie positive, on inclut le concept de flow pour expliquer les bénéfices associés à une activité qui nous plonge dans un état maximal de concentration. Pour vivre l’état de flow, il importe d’être pleinement engagé dans l’activité et ressentir une réelle satisfaction à l’accomplir. Fondamentalement, le flow se caractérise par l’absorption totale d’une personne par son occupation.

Ce concept, élaboré par le psychologue Mihaly Csíkszentmihalyi à partir de 1975 a été utilisé dans de nombreux domaines. Du sport à la musique en passant par la spiritualité, l’éducation, le flow est cet état qui, sans le chercher ou le désirer consciemment, on souhaite tous le vivre. Si ce chercheur a identifié et nommé le concept, force est de constater qu’un grand nombre de personnes ont été plongées dans cet état depuis la nuit des temps. Fallait-il seulement l’expliquer pour nous convaincre qu’en misant sur nos forces, on a toutes les chances de se placer en position de vivre ces moments hautement satisfaisants.

Miser sur nos forces

Une personne qui utilise ses forces se retrouve inévitablement en état de flow à un moment où l’autre. Cet état nous regénère, contrairement aux pensées intrusives conditionnées par le mental et dont la dépense énergétique est importante. Un lien évident unit la psychologie positive et l’aptitude à miser sur nos forces. En effet, nos forces nous supportent dans nos activités. Elles nous permettent d’atteindre nos buts et de nourrir notre sentiment d’efficacité personnelle. Dévier de nos forces, c’est se priver d’épanouissement, de sens, de vitalité et bien-être.

En coaching, nous travaillons sur l’utilisation des forces pour accroître le sentiment d’efficacité personnel. En multipliant les occasions qui procurent vitalité et enthousiasme, on contribue au bien-être en général. Miser là où ça compte en regardant droit devant, c’est s’engager dans une variété d’activités nourrissantes et orientées vers le succès.

Pour identifier et explorer vos forces, j’ai conçu un dossier téléchargeable. Ce dossier comprend un accès au test sur les forces VIA et 36 questions permettant d’approfondir votre réflexion et déterminer les pistes visant à optimiser vos forces.

Découvrir mes forces, ça m'intéresse !

Deux livres pour découvrir et nourrir le meilleur de soi

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23 facteurs d’impact sur la motivation

Jeune fille super fière d'elle symbolisant les 23 facteurs de motivation

Les facteurs de motivation, c’est ce qui nous anime. Ils sont des charnières à partir desquelles nos vies s’articulent.  Les motivations nous incitent à l’action, à entreprendre.  Sans elles, notre vie peut sembler sans saveur, sans couleur.  Quand vous identifiez ce qui vous rend vivant, votre productivité au travail est propulsée. Votre sentiment d’efficacité personnelle se voit nourri, abreuvé d’énergie vitale.  Qui ne serait pas enthousiaste à l’idée d’exprimer un jour :  « J’ai réellement vécu ma vie avec passion! »

Succès versus épanouissement

Avoir du succès ne signifie pas pour autant qu’un individu soit épanoui ou ressente un sentiment d’accomplissement.  Le succès est davantage un concept basé sur nos perceptions. Le sentiment d’épanouissement implique davantage nos émotions liées à certains comportements, actions. Il est associé à l’exercice d’un rôle.  Dans le cadre d’une étude réalisée auprès de 850 000 répondants, des chercheurs ont voulu répondre aux trois questions suivantes :

  1. Qu’est-ce qui fait en sorte que les gens veuillent s’engager, se sentent énergisés?
  2. Quels facteurs augmentent ou diminuent la satisfaction et la motivation au travail (ou dans la vie)?
  3. Qu’est-ce qui poussent les gens à quitter leur emploi (ou ce dans quoi ils contribuent et s’engagent).

23 facteurs de motivation

L’information recueillie a permis d’identifier de nombreux facteurs.  Les chercheurs ont ensuite présenté ces données à Dr. Travis Bradberry et Dr. Jean Greaves, psychologues et auteurs du livre Intelligence émotionnelle 2.0.  Ces derniers ont testé les facteurs de motivation auprès de 761 adultes de différents pays afin de déterminer lesquels étaient communs au plus grand nombre de gens.  Un total final de 23 clés de motivation ont été validés comme étant fondamentaux chez un nombre représentatif de personnes à travers le monde. Vous les trouverez plus bas, associés à des familles d’identités.

Entreprendre, réaliser, s’engager

Les facteurs de motivation poussent les gens à l’action, à entreprendre, à réaliser, à s’engager. Et c’est fondamentalement ce qui procure au final, un sentiment d’épanouissement, d’accomplissement.  L’examen de ces facteurs de motivation met en évidence des liens entre certains facteurs.  Par exemple, les facteurs de motivation apprentissage et la créativité sont souvent cousins chez un même individu, tout comme le sont la pression et défi, deux autres facteurs.

Des familles d’identités

Ceci a donc conduit les chercheurs à identifier cinq groupes ou familles de motivateurs, qu’ils ont choisi de nommer des « identités ».

  1. Les réalisateurs
  2. Les promoteurs
  3. Les attentionnés
  4. Les vénérés
  5. Les concepteurs

Les réalisateurs

Les réalisateurs travaillent avec des échéanciers, ont des objectifs ambitieux et aiment les défis et la résolution de problèmes.   Souvent considérés en psychologie comme dotés d’une personnalité de type A.

Les promoteurs

Les promoteurs aiment former, informer ou aider les autres à se développer.  Ils aiment offrir leurs services, cultiver les amitiés loyales et s’investir à fond au sein d’équipes de travail solidement constituées.

Les attentionnés

Les attentionnés sont sensibles aux sentiments d’autrui.  Le plaisir leur procure une grande source de motivation.

Les vénérés

Les vénérés sont ceux qui trouvent leur motivation à partir de facteurs extrinsèques.  Ils aiment gagner, que ce soit des prix, plus d’argent ou des récompenses.

Les concepteurs

Les concepteurs sont les plus créatifs.  Ils aiment apprendre, avoir des projets variés et vivre des sensations fortes par moments.

Valider la qualité de son emploi du temps

Avec les seules informations concernant nos facteurs de motivation, on peut valider si nos activités répondent à nos besoins. Il y a de multiples façons de transformer son emploi du temps pour le rendre plus compatible avec nos besoins.  Si votre réflexion à ce sujet devait vous conduire à envisager une transition, vous connaîtrez alors les ingrédients clés convenant à votre épanouissement. Le reste devrait suivre… avec un bon plan de match!

L’importance vitale d’une bonne connaissance de soi

Un même individu peut identifier chez lui plusieurs des 23 facteurs de motivation.  Il n’est pas vital de se voir « normés » à travers une seule famille type.  L’important est surtout d’identifier ce qui a vraiment de l’importance pour soi. Si vous souhaitez explorer plus clairement ces facteurs et identités, je mets à votre disposition un fichier de trois pages définissant les 23 facteurs, la description complète des cinq familles d’identités et une page de questions pour guider votre réflexion personnelle.

En connaissant mieux notre propre fonctionnement, il est plus facile ensuite d’identifier ce qui nous convient.  Plus on « oriente » nos décisions sur nos besoins fondamentaux, meilleure est notre vitalité.  Car il faut bien le mentionner, passion rime avec vie. Cela me permet d’ailleurs de faire un lien direct avec mon livre : La joie malgré tout. Il présente 13 portes à partir desquelles explorer la joie, cet ingrédient champion de la vitalité!

La joie malgré tout !

Lorsque nous respectons nos besoins fondamentaux, notre énergie vitale se déploie sous forme d’action mobilisatrice, engagement, réalisation, épanouissement. La passion, c’est un résultat constructif, un sentiment bien visible, généré par le fait d’entreprendre et se donner le droit de répondre à ses besoins.

23 facteurs de motivation

 

Référence : Gostick, A. and Elton, C., What Motivates Me, Put Your Passions to Work, Culture Work Press, Kamas, USA.

Deux livres pour découvrir et nourrir le meilleur de soi

La joie malgré tout renferme différentes thématiques visant à cultiver la joie de s’aimer et apprendre à miser sur le meilleur de soi. Écrit avec sensibilité, intimité et bienveillance, cet ouvrage vous permettra d’interroger certains aspects de votre vie afin d’en déployer l’essentiel.

Le roman intimiste Désorientés et heureux vous fera découvrir comment deux êtres se servent de leurs défis de vie pour se recréer et enfin découvrir de nouveaux projets porteurs de sens.

Désamorcer l’anxiété pour gagner confiance

individu recroquevillé avec ombre derrière lui symbolisant anxiété et conscience de soi

L’anxiété se nourrit à un large répertoire d’émotions générées par nos pensées. Selon le modèle transactionnel du stress (Lazarus & Folkman), ce ne sont pas les situations qui déclenchent les émotions mais la perception que nous en avons et les ressources dont nous disposons pour leur faire face. Dans tous les cas, un recadrage face à l’événement vécu nous évitera d’être submergé. Les émotions nous permettent de goûter à une variété de moments délicieux et inoubliables. Parfois, elles nous font vivre de véritables montagnes russes. Or, pour goûter à une joie profonde et durable, l’intelligence émotionnelle nous aide parcourir notre vie avec plus de conscience afin de gagner en liberté.

L’anxiété de contexte

Se sentir vivant, c’est vivre une variété d’émotions. Certaines nous placent devant de vrais défis. Tout le monde a éprouvé des palpitations, serrements de la poitrine ou difficultés d’attention.  La plupart des gens vivront de l’inconfort lors d’une entrevue de sélection, d’une épreuve sportive ou face à une situation menaçante. Ces sources de stress sont liées à des événements précis et disparaîtront en souvenir.  Il s’agit d’anxiété de contexte, un mécanisme d’adaptation naturel qui participe à la survie de l’individu.  À petites doses, l’anxiété nous protège, mais à doses massives, elle nous rend prisonnier de nous-mêmes.

Quand les symptômes restent

Parfois, les symptômes de l’anxiété ne se résorbent pas même si la situation préoccupante est passée. Il arrive que l’anxiété se manifeste sans raison. Son niveau d’intensité peut envahir l’existence. Il peut alors s’agir d’un trouble anxieux.  Plusieurs facteurs contribuent au développement des troubles anxieux.  Par exemple, un déséquilibre chimique des neurotransmetteurs du cerveau, le tempérament, notre environnement, la génétique ou un événement traumatisant.  Les problématiques d’anxiété peuvent affecter les enfants, jeunes et plus vieux.  Les femmes ont deux fois plus de risque dêtre atteintes que les hommes.  S’il existe plusieurs formes de problématiques anxieuses, elles présentent toutes des sentiments d’inconfort physique ou mental. Ceux-ci sont présents la majeure partie du temps et ont des conséquences sur la capacité de l’individu à accomplir ses fonctions familiales, professionnelles ou sociales.

Le trouble panique

Le trouble panique se déclenche à la manière d’un système d’alarme.  Il entraîne une décharge d’adrénaline sans manifestation de danger réel dans l’environnement.  Cela accélère le rythme cardiaque et engendre des difficultés respiratoires, tremblements, serrements au niveau de la poitrine.  Les gens sont alors vivement assaillis par la peur de mourir.  Le niveau de stress vécu est alors très élevé.

L’agoraphobie

On peut être affecté par l’agoraphobie lorsqu’on craint de se retrouver dans des lieux ou situations d’où il pourrait être difficile de trouver du secours advenant un problème.  La personne peut se sentir incapable de sortir de chez elle ou évite les lieux où sont rassemblées plusieurs personnes.  Sans aucune raison, elle peut se voir incapable de faire la file d’attente à l’épicerie, au guichet automatique ou de se rendre à un rendez-vous.

La phobie spécifique

Cette phobie cultive une peur importante et irrationnelle à l’égard d’une situation sans danger réel dans l’instant.  On pense par exemple à la peur des ascenseurs, peur de voyager en avion, peur des couleuvres, de traverser un pont, etc.

La phobie sociale

Il s’agit d’une peur envahissante et incapacitante devant certaines activités sociales comme prendre la parole devant un groupe ou fréquenter les toilettes publiques. Cela peut surgir lorsqu’on doit se rendre à une entrevue de sélection, engager une conversation avec quelqu’un.  Cette phobie très incapacitante a des répercussions importantes sur la qualité de vie, car la peur d’être jugé, évalué ou critiqué est omniprésente.

Le trouble obsessionnel compulsif (TOC)

Ce trouble s’exprime par le sentiment d’être envahi de pensées récurrentes et obsessives, tout en sachant que celles-ci n’ont pas de sens. Par exemple, on peut craindre que le rond de la cuisinière soit allumé alors qu’on sait qu’il ne l’est pas.  On peut appréhender d’attraper des maladies au contact d’objets ou se sentir obligé de faire des gestes, souvent répétitifs, afin de réduire l’anxiété provoquée par des idées obsédantes.  Par exemple, se laver les mains à répétition par crainte des maladies, procéder à des vérifications excessives pour s’assurer que les portes sont verrouillées.

Le trouble d’anxiété généralisée (TAG)

Ici, la personne s’inquiète constamment pour elle-même ou pour son entourage en lien avec des événements réels ou appréhendés, peu probables, et hors de proportion.  Par exemple, une personne peut craindre que ses enfants subissent un accident de la route à chaque fois qu’ils quittent pour l’école. Une autre peut s’inquiéter outre mesure à l’égard de ses responsabilités professionnelles ou financières. La personne généralement anxieuse vit en imaginant le pire. Son imagination entraîne énormément d’angoisse, car plusieurs situations au quotidien peuvent être propices à l’anxiété. Un tiers de la population est affecté par l’anxiété et un très grand nombre de ces troubles ne sont pas traités.

La présence à soi : une alliée incontestable

La présence à soi est la capacité d’être conscient de soi, dans l’instant. C’est très important dans la maîtrise de l’anxiété. Par exemple, dès que l’anxiété s’installe, prends un instant pour observer tes pensées, les images et les sensations physiques associées aux pensées et images.  Plus tu deviens un vigilant observateur de tes pensées et sensations, plus il te sera facile de désamorcer le sentiment d’anxiété et l’empêcher de t’envahir.  Des activités favorables au lâcher prise, à la pleine conscience, au non-attachement sont définitivement à préconiser. Dès que tu t’engages activement face à ton vécu, plus tu gagnes en confiance en toi et en la vie.

La joie malgré tout !

Le désamorçage de l’anxiété

Les personnes anxieuses se font souvent dire : « Prend des cours de relaxation, apprend à respirer, calme toi!»  Malheureusement, la relaxation ne sera vraiment pas suffisante.  L’important est de créer une saine distance face au discours mental.  Dans ma pratique, je suggérais à mes clients de devenir un observateur critique en ayant recours aux trois questions suivantes :

  1. Cette pensée est vraie ou pas?
  2. Est-ce que cette pensée est bienveillante ou pas?
  3. Cette pensée est utile ou pas?

Il est rare qu’une pensée anxiogène puisse survivre à ces trois questions posées successivement.  Ensuite, on complète avec une mise en action (changement de tâche, déplacement, etc.).  La conscience de soi, l’attention à ton activité mentale et le questionnement constructif freinent les stimuli neuronaux de l’anxiété.  En te posant des questions qui remettent en question tes pensées, tu inhibes l’excitation du cerveau limbique d’où origine l’anxiété.

Les manifestations de l’anxiété grandissent et deviennent de plus en plus persuasives si on laisse une préoccupation s’installer.  Plus tu observes attentivement tes pensées, sans les juger et sans réagir émotivement, moins elles surgissent. Au contraire, plus tu les nourris, plus elles envahissent ton esprit.  Mieux comprendre les divers symptômes associés à l’anxiété et les moyens visant à la maîtriser, c’est faire des gains vers plus de confiance et de liberté intérieure.

Un roman pour un moment de recul face à l’anxiété

Mon roman Désorientés et heureux met en relief l’anxiété de deux personnes face à leur destinée. À partir de leurs blessures, ils revisiteront leur histoire en faveur d’orientations apaisantes et en accord avec eux-mêmes. Vous pouvez en demander l’accès à votre bibliothèque municipale ou vous le procurer sur Amazon, en librairie ou directement sur ce site.

Un ouvrage de présence à soi pour rediriger ton regard vers tes forces intérieures

Je t’invite à découvrir La joie malgré tout, pour trouver en toi ce qu’il y a de précieux pour traverser les moments difficiles.

Références utiles

Institut de pleine conscience appliquée de Montréal

Trouver de l’aide

Association canadienne pour la santé mentale, chapitre de Montréal 

La fondation Jeunes en tête

La halte des proches (Laurentides)

Réseau Avant de craquer

Le bilan de vie : un tremplin vers la cohérence intérieure

Une petite fille au centre, entourée de sa mère à gauche et de sa grand-mère à droite

Le bilan de vie permet de mettre de l’ordre afin de répondre à une question inévitable pour se recentrer :  Qui suis-je à ce stade-ci de ma vie ?

Une identité en évolution

Depuis notre parcours scolaire, jusqu’au-delà la retraite, notre identité subit plusieurs transformations. Chaque transition soulève en nous des questions entourant le sens de notre existence et notre place dans le monde. Parmi nos transitions de vie, celle qui nous conduit à la retraite est une étape importante. Elle nous invite à l’allègement et cela peut laisser place à un vide déstabilisant. Cette transition devient donc un moment fort important pour recadrer l’image de soi et sa place dans le monde.

L’image de soi

Rappelons que l’image de soi est une création mentale qui exprime le rapport à soi-même. Elle se développe à partir de trois sources:

  1. Les appréciations positives ou négatives de nos proches
  2. La façon dont on perçoit nos propres comportements
  3. les comparaisons que nous établissons entre nos accomplissements et ceux d’autrui

L’étape de la retraite vient remettre en question l’image sociale que nous avons construit pour créer notre place dans le monde. Auparavant, cette image était fondée sur des perceptions et croyances relatives à notre corps, nos possessions, nos relations, notre personnalité (goûts et intérêts, aptitudes et limites, statut et rôles), notre passé, etc. Comme on peut le constater, c’est une image qui en dit long sur nous, sans tout dévoiler. Comme toute bonne image, elle s’imprègne en nous avec force et vigueur. Elle colore ensuite nos pensées, émotions, réactions et décisions envers soi-même et notre vie. Son pouvoir est énorme. Pourtant, ce n’est qu’une image…

Tout au long de la vie, l’image de soi oriente notre existence. Elle intervient dans nos comportements et à travers chacune de nos décisions. A la retraite, l’image de soi vit une transformation.

Le bilan de vie

L’exercice Le bilan de vie invite à une relecture de son parcours afin de donner sens à cette transition et permettre d’en dégager des pistes favorables à un nouveau regard sur soi et face à sa vie.

Le bilan de vie est le résultat d’un retour sur des éléments de sa vie, dans le but de mettre à jour certaines expériences. Ce bilan met de l’ordre et permet une réconciliation avec soi-même. Se réconcilier avec une personne donne sens à ce lien pour l’avenir de la relation. Une réconciliation avec soi-même procure lâcher-prise et un gain de sérénité.

Le but d’une relecture de vie est donc d’accéder à une plus grande harmonie avec son passé et avec soi-même. Relire sa vie devient alors un véritable chemin de guérison. Cela permet de faire de sa vie, une histoire qui se tient et qui a du sens.

Pour que notre vie ait un sens, chaque personne a besoin de :

  1. avoir un but et travailler à l’atteindre
  2. se sentir utile
  3. se développer (apprendre, relever un défi, identifier des solutions)
  4. recadrer son identité afin de se voir sous un jour favorable

Face au premier besoin, il vise à identifier les buts que vous avez atteints. Le 2e permet d’évaluer les bénéfices de votre rôle sur votre entourage. Au 3e besoin, on s’intéresse à ce qui vous a permis de progresser au cours de la vie. Le 4e point vise à identifier en quoi votre parcours de vie a contribué à faire de vous une personne unique.

La disparition des rôles

Les rôles que nous avons joués, les situations et crises que nous avons traversées, nous ont permis de faire appel à des ressources insoupçonnées. Chaque fois, nos ressources nous font découvrir des aspects de nous-mêmes qui nous étaient jusque-là inconnus. Chaque personne dispose d’une gamme étonnante de ressources d’adaptation : se confier, demander de l’aide, se comparer, penser positivement, demeurer conscient de ses ressources, se fixer des objectifs modestes, etc.

Notre personnalité joue un rôle important dans la façon dont nous relevons le défi de relire notre vie. Quand vient l’heure des bilans, certaines personnes ont plus de ressources que d’autres. Celles qui se sentent moins outillées face à cette tâche apprécieront un accompagnement professionnel. Ne pas hésiter alors à consulter un travailleurs social, conseiller d’orientation spécialisé sur les questions entourant la retraite, un psychologue ou toute personne possédant une formation adaptée à la relation d’aide.

Un humain semblable aux autres et à la fois, unique

Nos expériences de vie prennent forme dans une double tension. Nous sommes à la fois semblables aux autres et uniques. Aussi, nous demeurons fondamentalement les mêmes mais nous évoluons sans cesse. Dans cette double tension, la mémoire tient un rôle primordial. C’est par elle que nous gardons en équilibre tout ce qui nous constituent.

Lorsque nous relisons notre vie, certaines séquences ne cadrent plus avec l’image que nous avons de nous-mêmes. Pour gagner en paix et sérénité, il importe de retraiter nos images.

Nous sommes une histoire en évolution continue. À travers une relecture de vie, cette histoire prend la forme d’un véritable récit.  Les capsules Écrire sa vie, de Janette Bertrand pourrait même s’avérer une option si vous souhaitez relire plus largement votre histoire en rédigeant votre autobiographie. Le temps consacré à cette activité est un investissement en doux moments de présence à soi. Qui sait, vous pourriez-même décider de publier cette autobiographie !

Vous avez l’élan vers un bilan de vie?

Dans mes années de consultation, j’ai bien sûr rencontré des personnes en fin de carrière ou déjà à la retraite. Je leur proposais des exercices de réflexion, non seulement face à leur carrière, mais surtout concernant leur parcours de vie. Un retour sur ces moments d’introspection individuelle donnait forme à un bilan de vie apaisant et à la fois ressourçant. Si vous souhaitez aborder ce genre de réflexion conduisant à votre bilan de vie, je mets à votre disposition un dossier de questions pour vous guider votre réflexion de façon structurée. Si au terme de cette relecture vous souhaitez en partager certains moments, n’hésitez pas à m’écrire.

Le bilan de vie, ça m'intéresse !

Deux livres pour aller plus loin …

La joie malgré tout renferme différentes thématiques visant à cultiver la joie de s’aimer et apprendre à miser sur le meilleur de soi. Écrit avec sensibilité, intimité et bienveillance, cet ouvrage vous permettra d’interroger certains aspects de votre vie afin d’en déployer l’essentiel.

Le roman intimiste Désorientés et heureux vous fera découvrir comment deux êtres se servent de leurs défis de vie pour se recréer et enfin découvrir de nouveaux projets porteurs de sens.

Ma lecture des accords toltèques

Les quatre accords toltèques

Avez-vous lu le livre de Don Miguel Ruiz, Les quatre accords toltèques? Un tout petit cahier contenant de belles propositions. En simplicité et sagesse, Don Miguel Ruiz nous interpelle au cœur de notre aptitude à devenir les créateurs de notre vie.  Ses quatre propositions peuvent devenir alors un véritable cadre de référence pour aligner nos pensées et nos gestes au quotidien et à travers chacune de nos intentions. « C’est la pratique qui fait le maître. », nous rappelle-t-il. Et cette pratique se renforce grâce à une présence présence à nous-même et à autrui.

Que ta parole soit impeccable

Une parole impeccable est en quelque sorte une parole libérée de jugements, une parole fluide. C’est une parole qui s’inscrit en harmonie avec ce que l’on porte de vrai et d’authentique en soi. Une parole qui s’appuie sur l’ouverture et la confiance en soi et en l’autre. Particulièrement, cet « autre » qui vient vers nous en soulignant un besoin de réconfort.

Une parole impeccable garde notre esprit en harmonie avec soi et l’autre, quoiqu’il advienne de notre échange. Lorsque notre esprit est rempli d’a prioris, de critiques, de croyances et de conseils savants; c’est-à-dire, ce qu’on croit être des vérités, difficile d’avoir accès à une véritable relation à l’autre.

Puisque la parole est le résultat de nos pensées et des émotions associées à ces pensées, cette proposition de Don Miguel Ruiz devient quasiment une loi fondamentale pour un mieux vivre ensemble. Que ta parole soit impeccable, cet accord que l’on conclut avec soi-même demande persévérance et humilité. L’auteur souligne qu’il est le plus important des quatre accords et le plus difficile à honorer. Éviter de porter des jugements requiert une vigilance de chaque instant afin de résister à la tentation d’avoir raison.

Quoiqu’il arrive, n’en fait pas une affaire personnelle

Chaque fois que nous prenons personnellement ce qui nous arrive, nous abandonnons notre pouvoir à autrui. En attachant de l’importance à l’opinion d’autrui, nous sommes dépendants de ce que les autres pensent de nous. Nous nous acharnons à défendre une image idéale de nous, car nous recherchons de la reconnaissance extérieure.

Il s’agit alors de transposer notre regard, le détacher de notre réaction émotive pour le reporter vers l’autre, vers la manière dont cet autre réagit à moi. Qu’est-ce que la réaction de cette personne m’apprend d’elle?

Lorsque nous sommes enfants, nous acceptons comme vrai tout ce que nous disent les adultes. Notre construction identitaire se développe forcément à partir de là. Adultes, nous comprenons toutefois que certains points de vue sont relatifs. S’il nous est possible d’accueillir tout commentaire d’autrui, il nous revient de séparer ce qui nous revient et ce qui appartient à autrui. Rester en accord avec soi nous aide à garder le cap vers la joie de l’intégrité, tel qu’abordé dans mon livre La joie malgré tout.

La joie malgré tout !

Ne fais pas de suppositions

Cette proposition se traduit par l’énoncé : Base tes pensées sur des faits. Don Miguel n’est pas le premier à mettre de l’avant cette recommandation véhiculée sous plusieurs approches. Nos pensées surgissent souvent à partir d’automatismes renforcés par nos habitudes de penser. Il est facile de parler en généralisant, en établissant des hypothèses, en postulant. Établir sa pensée sur des faits demande un peu plus de rigueur, des efforts. En relation à autrui, il est en effet fondamental de s’appuyer sur des faits, sinon de quoi parle-t-on au juste? Il importe aussi de se baser sur des faits pour éviter de glisser dans le fossé relationnel.

Le fossé relationnel, c’est l’endroit où l’on échoue lorsqu’on n’est pas en mode d’écoute véritable avec autrui. C’est lorsqu’on priorise ses propres propos, sans tenir compte des besoins de l’autre, trop occupé à s’entendre parler. Le fossé relationnel, c’est aussi un lieu où l’on n’est plus sur la route; c’est-à dire, en pleine présence avec autrui. Dans toute relation, les faits sont des appuis extraordinaires pour assurer une relation de confiance ou lui donner de l’élan.

Fais de ton mieux en tout

Ceci variera grandement, d’un jour à un autre, selon notre état physique, psychologique et du contexte dans lequel on se situe. Si on pense à une machine ou une mécanique, on s’attend à des résultats constants, du moins fiables. Dans le cadre d’un être humain, c’est tout autre chose.

Faire de son mieux en tout, suppose aussi qu’il est superflu de se juger ou de culpabiliser si tout n’a pas fonctionné comme on le souhaitait. Faire de son mieux, n’implique pas de mettre constamment la barre plus haute.

Si vous trouvez un sens à ce que vous faites et avez plaisir à le faire, il est fort probable que vous ferez de votre mieux en tout. Rappelons qu’il est plus facile de faire de son mieux lorsqu’on passe à l’action, plutôt que de rêver d’agir. L’inaction cache souvent une peur d’être critiqué ou jugé. Enfin, faire de son mieux en tout, c’est passer à l’action en se reconnaissant comme un être humain en apprentissage continu.

Dans mon roman Désorientés et heureux, Sophie et Olivier vivent en quelque sorte, la portée significative des accords toltèques. Cela leur permettra de se servir de leurs blessures pour donner sens à leur vie.

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