Affirmation de soi : faites ce test révélateur!

affirmation de soi
Nous passons une grande partie de notre vie à répondre aux attentes des autres. Par peur de décevoir, par habitude ou parce que nous avons appris que la façon d’être apprécié passe par le fait de dire « oui ». Mais au fond, combien de fois nous choisissons-nous vraiment ? Sommes-nous fidèles à nous-mêmes ou laissons-nous nos décisions être dictées par des influences extérieures ? Si vous vous demandez où vous en êtes sur le chemin de l’affirmation de soi, faites ce test rapide et découvrez si vous vous choisissez réellement dans votre vie.

Faites le test : répondez par oui ou non

  1. Vous arrive-t-il de dire « oui » à quelque chose alors que vous aimeriez dire « non » ?
  2. Avant de prendre une décision, pensez-vous souvent à ce que les autres vont en penser ?
  3. Vous sentez-vous parfois coupable lorsque vous prenez du temps pour vous ?
  4. Avez-vous déjà renoncé à un rêve ou un projet parce que votre entourage ne l’approuvait pas ?
  5. Lorsque vous êtes face à un choix important, écoutez-vous en priorité votre intuition ?
  6. Vous arrive-t-il d’accepter une situation inconfortable plutôt que d’exprimer vos besoins ?
  7. Pensez-vous mériter pleinement d’être heureux(se), même si cela dérange certains ?
  8. Lorsque vous prenez une décision, est-ce en fonction de ce qui vous fait vibrer ou de ce qui est socialement acceptable ?
  9. Vous sentez-vous libre d’exprimer votre véritable personnalité en toutes circonstances ?
  10. Est-ce que vous vous accordez la même bienveillance et l’écoute que vous offrez aux autres?

Résultats et interprétation

👉 Si vous avez une majorité de OUI : Bravo ! Vous avez appris à vous choisir, à poser vos limites et à écouter votre voix intérieure. Vous vous accordez la place que vous méritez et cela vous permet d’avoir une vie alignée avec vos véritables aspirations. Continuez à cultiver cette posture d’affirmation de soi et à honorer vos choix ! 👉 Si vos réponses sont mitigées : Vous êtes sur le chemin, mais il arrive encore que vous vous laissiez influencer par les attentes extérieures. Peut-être ressentez-vous parfois de la culpabilité ou de l’hésitation à affirmer vos besoins. Rassurez-vous, c’est un apprentissage ! La clé est d’oser un peu plus chaque jour à faire de vous votre propre priorité. 👉 Si vous avez une majorité de NON : Il est peut-être temps de vous poser la question : pourquoi ai-je tant de mal à me choisir ? Est-ce la peur du rejet, du conflit ou un conditionnement profond ? Se choisir ne signifie pas être égoïste, mais simplement reconnaître sa propre valeur. Prenez le temps d’explorer ce qui vous empêche de cheminer vers l’affirmation de soi et commencez par de petits actes de souveraineté personnelle.

Affirmation de soi : c’est se choisir avec bienveillance

  • Apprenez à dire non : Refuser ce qui ne vous convient pas est une preuve de respect envers vous-même.
  • Écoutez votre ressenti : Si une situation vous met mal à l’aise, c’est un signal à prendre en compte.
  • Déculpabilisez : Vous avez le droit de penser à vous sans être égoïste. Déculpabiliser, c’est une aussi une façon de cheminer vers l’affirmation de soi.
  • Posez-vous cette question avant chaque décision : Est-ce que je fais ce choix pour moi ou pour répondre à une attente extérieure ?
  • Entourez-vous de personnes qui vous encouragent : Votre entourage influence votre capacité à vous choisir.
Se choisir, c’est un cheminement. Chaque petit pas compte. Alors, dès aujourd’hui, quelle est la première décision que vous allez prendre pour vous-même ? Parcourir l’histoire de Stéphanie, du roman Heureusement, j’ai craqué, est une façon de découvrir sa façon à elle d’arriver à se choisir, en toute bienveillance.

Heureusement, j'ai craqué

Ressources

Colère et guérison : et si votre colère était utile ?

image d'un papillon colère et guérison
Colère et guérison ne s’opposent pas. La colère est une émotion souvent mal comprise. Elle est jugée excessive, incontrôlable, voire destructrice. Pourtant, la colère n’est pas une ennemie : elle est un signal. Elle nous parle de nos blessures, de nos limites franchies, de nos besoins ignorés. Plutôt que de la réprimer ou de la laisser exploser, et si nous apprenions à l’écouter et à la transformer en une force de guérison ?

Comprendre l’origine de sa colère

La colère ne surgit jamais sans raison. Elle est souvent le reflet d’une frustration accumulée, d’une injustice ressentie ou d’une blessure non guérie. Prendre le temps d’identifier ce qui déclenche notre colère, c’est déjà faire un pas vers la compréhension de soi. Est-ce une situation répétitive ? Un besoin non satisfait ? Un passé qui ressurgit ?

Accepter sa colère sans culpabilité

Être en colère ne fait pas de nous une mauvaise personne. Trop souvent, on nous apprend à la taire, à la camoufler sous des sourires forcés. Pourtant, nier sa colère, c’est nier une partie de soi. L’accueillir sans culpabilité permet de mieux la gérer et de ne pas la laisser se transformer en ressentiment ou en explosion incontrôlée.

Transformer la colère en moteur de changement

Une fois identifiée et acceptée, la colère peut devenir une force constructive. Plutôt que de la subir, pourquoi ne pas l’utiliser comme une énergie de transformation ? Elle peut nous pousser à poser des limites claires, à revendiquer ce qui est juste pour nous, à sortir de schémas toxiques. La colère bien canalisée devient un levier d’affirmation et de reconstruction.

Libérer la colère de manière saine

Garder la colère en soi peut être destructeur, tout comme l’exprimer de façon agressive. Trouver des moyens sains de l’évacuer est essentiel : écrire, bouger, crier dans un espace sécurisé, pratiquer une activité physique intense… L’important est de laisser cette énergie s’exprimer sans qu’elle ne devienne dommageable pour soi ou pour les autres.

Colère et guérison : apprendre à écouter

Au-delà de son expression, la colère nous offre un précieux enseignement : elle met en lumière nos besoins profonds. Peut-être révèle-t-elle un manque de respect dans une relation, un désir de changement, une blessure à guérir. En l’écoutant vraiment, on peut transformer cette émotion en un puissant outil d’évolution personnelle. La colère n’est pas un fardeau à porter, mais un message à décrypter. Accueillie avec bienveillance et utilisée à bon escient, elle devient une alliée précieuse sur le chemin de la guérison et de l’affirmation de soi. En fait, chaque fois où je ressens une montée de frustration, il devient pertinent de me poser la question :  qu’est-ce que la présence de cette émotion veut bien me dire ?

Heureusement, j’ai craqué

Dans son roman Heureusement, j’ai craqué Marie-Sylvie Dionne raconte l’histoire de Stéphanie. Le parcours d’une colère dont elle a été captive trop longtemps.

Heureusement, j'ai craqué

Centre de gestion de la colère de Montréal Regroupement des psychologues de Montréal

La présence à soi : pour rester connecter à sa magie intérieure

Deux mains qui referment un tas de plaisirs humains sur fond de soleil levant
La présence à soi procure une tonne d’atouts pour apprécier la vie comme pour braver les tempêtes. Dans un article sur l’intelligence émotionnelle, j’avais établi la distinction entre l’information provenant de nos sens et celle issue de nos perceptions. Les sentiments sont aussi une source d’information fondamentale quant à notre aptitude à être heureux. Nos sentiments révèlent notre degré de confort face à une situation. Ils fournissent également une explication concernant nos réactions. Ainsi, plus on a une pleine conscience de nos sentiments, plus on développe son intelligence émotionnelle. L’intelligence émotionnelle étant à la base de la maîtrise de soi, s’en intéresser, c’est accroître la qualité de sa vie et de ses relations interpersonnelles.

La présence à soi et la capacité à ressentir ses sentiments

Les sentiments sont des pensées ou perceptions contenues dans les cartes corporelles du cerveau. Ces cartes renvoient à des parties du corps et à des états du corps. Pour avoir des sentiments, il faut une conscience. La mouche ne peut avoir de sentiments car elle est dépourvue de conscience. Ce qui est intéressant, c’est que la machinerie du sentiment contribue elle-même aux processus de la conscience, à la création du soi, sans lequel on ne peut rien connaître. Et c’est d’ailleurs ce qui en fait un élément fondamental en intelligence émotionnelle. En tant que produits de nos émotions, les sentiments sont révélateurs à la fois de notre faiblesse et de notre grandeur, dépendamment de ce qu’on en fait. Plusieurs exemples concrets de présence à soi sont présentés dans mon livre : La joie malgré tout. Les émotions précèdent les sentiments et sont le fruit de notre évolution au plan humain. Elles sont formées à partir de réactions simples, conçues pour assurer la survie de notre organisme. Si on les réprime, on se prive d’un grand potentiel de vie. L’essence du processus émotionnel est contenue dans une petite mouche dépourvue de cerveau: évitement, fuite ou affrontement. Les émotions nous rendent aptes à réagir. Ce sont des automatismes. Ainsi, plus vous êtes présents à votre contenu émotionnel, plus vous développez votre aptitude à ressentir vos sentiments. Si de nos jours de nombreuses personnes sont déconnectées d’elles-mêmes, c’est qu’elles n’ont aucune présence à soi. Qui a le goût de vivre comme une mouche?

Développer mon intelligence émotionnelle, ça m'intéresse !

Le pouvoir des sentiments

Il est plus facile d’expliquer les sentiments à l’aide de la visualisation. C’est pourquoi les coachs l’utilisent fréquemment pour mieux aider leurs clients à devenir plus conscient de leurs contenus inconscients. Alors, imaginez vous retrouver un instant, au cœur d’un beau matin d’été. Vous êtes assis sur le quai d’un lac en train de déguster un café. L’odeur fraîche du lac emplit vos narines. Tout est merveilleusement. Vous entendez quelque part au loin, le cri d’un oiseau, un bruissement de feuilles d’arbres, puis une légère brise estivale souffle sur votre visage. Rien ne vient vous contrarier, vous vous sentez merveilleusement bien. Le mental est en mode « déconnecté ». La machinerie de votre organisme fonctionne doucement, sans stress, sans douleur, une vraie perfection. Vous avez de l’énergie pour bouger, mais vous préférez rester tranquille et vous délecter du moment. Le contenu de votre esprit évoque en cet instant précis, des thèmes qui réfèrent à l’émotion que vous éprouvez. Six mois plus tard, vous rappelez à votre esprit ce matin délectable au bord du lac. Et c’est un peu comme si vous y étiez à nouveau. Les odeurs, les couleurs, le bruissement des arbres, les sensations, tout est réactualisé à votre esprit, grâce à vos sentiments. Comment ne pas s’émerveiller de posséder en soi une telle boîte à magie? Or, la visualisation est impossible sans réelle présence à soi. Les comportements émotionnellement intelligents sont impossibles eux aussi, sans présence à soi. Inutile de justifier longuement les mérites d’apprendre à miser sur une meilleure présence à soi.

L’ignorance de ses sentiments

Vous avez une altercation avec un collègue de travail. Ce dernier a oublié de vous fournir une information importante pour boucler votre fin de mois. Ce n’est pas la première fois que cela se produit. Plusieurs fois vous avez compensé son manque de rigueur. En arrivant chez vous le soir, votre voisin vient à votre rencontre pour vous demander de lui prêter un outil de jardin. Vous lui répondez brusquement en disant que vous n’êtes pas certain d’avoir ce qu’il lui faut. Puis, vous ajoutez que vous n’avez pas le temps de voir à ça ce soir, et vous entrez chez vous. Évidemment, vous semblez en colère, très peu réceptif, ni serviable. Si vous prenez un instant pour contacter ce que vous vivez intérieurement, vous ferez le lien entre votre frustration et votre collègue de travail. Votre voisin a épongé une partie de votre colère alors que vous n’aviez absolument rien contre lui. Un comportement guidé par une plein présence à soi n’aurait certes pas pris de telles proportions.

Les préalables à un comportement de pleine présence

Pour accéder à un comportement émotionnellement intelligent, il faut d’abord que vous soyez apte à reconnaître les sentiments qui vous habitent (colère, tristesse, déception, etc.). En pleine conscience, vous vous arrêtez un seul instant pour nommer l’émotion. Si vous le faites avec le plus de précision possible, vous aurez fait un pas de géant en faveur de votre intelligence émotionnelle. Ce moment de recul vous aura aussi permis de vous détacher de la situation pour faire naître en vous un allié. Il s’agit de l’observateur impartial, le seul apte à travailler avec vous et non contre vous. Notre nature duelle nous présente donc des défis d’évolution. Et c’est en devenant de plus en plus conscient de notre fonctionnement que nous pouvons transformer notre façon d’agir et de nous donner du pouvoir sur notre réalité. Dans mon livre La joie malgré tout, une technique est présentée quant à la façon de rester connecté à soi dans les moments difficiles.

Développer une pleine présence à soi

Bien que nous ayons l’impression de vivre nos sentiments de l’intérieur, ceux-ci se manifestent par des signes extérieurs. Par exemple, vous discutez avec une personne dont les intentions ne semblent pas sincères. En prenant une lecture de votre corps, vous ressentez votre ventre tendu, votre respiration légèrement obstruée. De l’extérieur, vos deux bras sont croisés et votre mâchoire est crispée. Vos signaux non verbaux ont fort probablement été enregistrés par votre interlocuteur. Au moment où il vous parle, ce dernier sait très bien que vous n’êtes pas à l’aise en sa compagnie. Avec une pleine présence à soi, du moment où vous devenez conscient de vos sentiments et des signes extérieurs qui les accompagnent, vous pouvez agir sur ces messages en modifiant votre position. Ainsi, plutôt que de vous placer à la défensive en contractant inutilement diverses parties de votre corps, vous pourriez questionner directement la personne sur vos perceptions afin de clarifier la situation. Vous vous sentirez alors en bien meilleure position pour décider de la suite de cette rencontre.

Repérer les signaux extérieurs grâce à la présence à soi

Vous tapotez votre crayon sur le bureau de façon automatique. Souvent, vous serrez fortement le bras de votre chaise alors que vous parlez à quelqu’un. Assis devant l’ordinateur, vous balancez la tête sans raison pendant que vous lisez un power point. Votre mâchoire est serrée lorsque vous travaillez sur tel projet en particulier. Ces signaux révèlent la présence probable d’anxiété. Cette prise de conscience vous permet alors de relâcher les muscles inutilement sollicités et d’identifier les possibles sources de stress afin d’y remédier. Un autre jour, vous traversez le corridor du bureau et vous remarquez vos traits faciaux détendus, vous souriez. Votre respiration est dégagée, vous vous sentez léger. Il ne se passe rien de particulier, vous êtes simplement détendu, heureux. Vous prenez le temps d’apprécier ce moment en toute conscience, ce qui permet un moment de forte complicité avec vous-même et un ressourcement sans égal. La présence à soi : l’alliée du bien-être personnel.

Développer une meilleure présence à soi, ça m'intéresse !

Certaines informations permettant de distinguer les émotions des sentiments ont été puisées aux ouvrages L’erreur de Descartes: rôle de l’émotion et du sentiment dans la prise de décision et Spinoza avait raison de Antonio Damasio, professeur de neurosciences et psychologie.
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